Mon Cher Maître,
Bienvenu dans cette nouvelle journée d’action, en espérant, je te le dis déjà et de tout coeur, que vous tiendrez le coup, même si les vacations judiciaires se profilent à l’horizon…
Je voulais juste te dire rapidement (pas pour être à la mode judiciaire du moment mais parce que c’est vrai !) que je t’apprécie beaucoup, et que je devais, dans ces temps difficiles, te remercier de m’avoir, à plus d’une reprise, sauvé la mise dans tel ou tel dossier un peu ardu, où un tout petit article procédural m’était inconnu, et faisait toute la différence entre perdre ou gagner…
D’avoir parfois pris à ma place les conclusions interruptives que je devais t’adresser…
De m’avoir souvent appris les prescriptions, un nouveau moyen de pure procédure civile… Ou de fond…
D’avoir, fastidieusement, régularisé pour moi je ne sais plus combien de pourvois en cassation, y compris dans ce domaine pénal que pourtant tu ne pratiques pas…
D’être un de mes rares “confrères” (oh, pardon…), à être joignable à toute heure, et à ne jamais rechigner à effectuer en ligne la petite consultation dont j’ai besoin…
D’avoir un secrétariat et des clercs exceptionnels, aussi gentils qu’efficaces…
De m’avoir toujours pardonné mes envois très tardifs à régulariser le jour même, l’arrivée de l’email n’ayant rien arrangé, n’est-ce pas…
Tes honoraires m’ont souvent parus modiques, dans mes affaires qui il est vrai le sont souvent également, et que tu a traitées parfaitement et sans les différencier des autres, en acceptant toujours mes nombreuses aides juridictionnelles…
Vous vous défendez mieux que nous ne l’avons jamais fait ni ne le ferons jamais : bravo. C’est, ce doit être, une leçon pour nous, et pour l’avenir : je ne doute pas qu’il y aura encore bien d’autres aberrations, bien d’autres réformes dont on ne comprend pas le sens, et qu’elles nous toucheront de plus en plus directement, comme si ce n’était déjà pas suffisamment fait !!!
Je signe avec vous, des deux mains, ce refus total d’une nième réforme qui ressemble à une gifle à tous ceux qu’elle concerne, de celles qu’on donne sans prévenir et sans réfléchir, par pur geste de mépris, et nous en avons tellement subies, réforme de statuts, d’entrée dans la profession, de compétences, de domaines d’intervention, de textes applicables, de juridictions, de procédures et de procédés…
Plus personne actuellement en France dans notre monde judiciaire n’a de Code à jour, et ne sait exactement quels textes étendus s’appliquent à sa profession, même les sites instantanés ne suivent pas parfaitement… Vous n’avez – pour l’instant !- que cet unique avantage sur nous d’au moins savoir que pour vous, “supprimés”, la question est réglée…
Tout ça m’écoeure profondément.
Je m’en vais à la Cour, l’anonymat de ce blog ne me permet pas de te citer, mais je t’embrasse, et espère t’y payer un café tout à l’heure !
Ton bien dévoué…
Salut à mon avoué habituel
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Voilà, je ne vous retiens plus ; au plaisir de vous lire, critique ou pas évidemment.
Mes Cheres Petites,
Je constate :
- que vous n'avez aucun second degré;
- que vous n'avez plus de dossiers à traiter : je m'en occupe immédiatement..!