On aurait vraiment mieux fait de ne rien dire !

Comme ce problème [SUITE ET FIN, PROMIS !] est devenu légèrement obsédant, depuis que d’éminents confrères Ouaibesques l’ont mieux expliqué que moi, pour, sous couvert de diverses louanges de pure forme1, venir ensuite me ratatiner le cervelet en en tirant des conclusions différentes des miennes, j’exorcise, et, dans le but avoué de me libérer l’esprit pour aller conclure quelques divorces passionnés, reviens ici, je vous le jure de la façon la plus simple possible, sur la gentille énormité que constitue, en tout cas, la modification légale du code pénal relative à  l’inceste. Je sais que chacun aura compris qu’il y en…

On nous dit rien… Et parfois, on fait bien !

J’ai commencé à  rédiger ce qui devait être une brève le 27 janvier dernier, c’est à  dire le lendemain matin de l’adoption de, devinez quoi, une nouvelle et même néme loi venant partiellement réformer notre droit pénal, en l’occurrence celle qu’on a cru devoir voter pour introduire1 l’inceste dans notre code pénal -le mot “inceste”, j’entends, parce que, comme bien vous le pensez, le crime lui-même y était déjà  prévu et réprimé, aux termes d’un petit groupe de textes dont je vous cause dans quelques minutes -et vous allez voir que pour en causer, on va en causer… A l’origine…

Ad vocatus

Il y a exactement seize ans, je me tenais, compacté avec une trentaine d’autres élèves-avocats et leurs familles, dans la belle salle du Parlement de Flandres, à  Douai, debout dans une robe d’avocat flambant-neuve, offerte par ma grand-mère qui pleurait dans la salle (elle a toujours cru que je devenais procureur pour poursuivre les agresseurs de vieilles dames…), et je disais à  mon tour, ganté de blanc, “Je le jure !”, après lecture générale de notre magnifique serment : je devenais avocat. En guise d’anniversaire, et pour continuer à  bien me souvenir de ma naïveté de l’époque, et de la…

Au nom de mon serment : pardon !

J’ai hésité, ne voulant pas en en publiant le lien faire la moindre once de publicité à  cette chose, parfaitement atterrante et honteuse, qu’un confrère a cru devoir mettre en ligne, et que j’ai du visualiser et, plus encore, écouter, une deuxième fois avant d’y croire réellement… Mais je ne vois pas comment rester silencieux, je porte la même robe que l’auteur de cette grossièreté…