C’est chaque année la même délirante course, à cette période où l’on tire la langue en pensant au soleil et à la mer qui attendent quelque part, encore loin, et où, brutalement, tout devient, non pas “urgent”, tout l’est déjà tout le temps, mais “extrêmement urgent”, à faire du jour au lendemain, parfois d’une heure à l’autre …
Alors voilà , dossiers sur dossiers, urgences sur urgences, audiences sur audiences, publier ici devient une sorte d’injure sous forme de temps perdu, celle faite aux halètements des clients sur le paillasson, et aux avidités statistiques des magistrats, dont tous les dossiers doivent immédiatement être réactivés en même temps ..!
Alors pardon, mes fidèles lecteurs (ma famille, quelques amis, et vous, les dix improbables qui vous égarez ici quelques fois par semaine, en croyant sans doute que je suis un lien commercial), pour ces délais, pour les jours écoulés – auxquels il faut le dire s’ajoutent de brèves nuits passées à se rider les yeux sur les lignes de code qui construisent ce blog …
Je vous le jure, je reviens très vite, je vous gave d’articles à tout va dès bientôt …
Existe-t-il une règle de droit que ma consoeur aux trois dossiers n’ait pas enfreinte l’autre jour ?
Que vont devenir les héros dramatiques de mon Histoire Noire ?
Maître Mô parviendra-t-il à l’été couvert de rides, aveugle et branlant ?
Encore un peu de patience, encore un tout petit peu de sueur dans la robe, et vous saurez tout ceci, et tout le reste, qui est immense …
Je découvre en attendant que tout avoir en tête et ne pas avoir le temps de l’écrire est une torture ..!
Et que l’épuisement et la sensation d’avoir besoin de cinq ou six têtes différentes pour ne rien oublier n’empêchent pas le rire de se frayer un chemin, parfois, dans ce désordre …
Comme, hier, cette personne à qui l’on proposait un bracelet ou la prison, et qui a répondu, me prenant totalement de court (allez, j’aurai quand même écrit un truc aujourd’hui) :
“Bracelet électronique ? Ta mère !”
Elle ne doit pas être toute neuve, mais dans le contexte, j’ai eu du mal à m’en remettre !
Ce que je fais néanmoins, pour vite vous retrouver …
Par contre l'inverse est un drame.
(Oui, je commente avec 3 ans de retard. Honte à moi, je n'ai découvert votre blog qu'il y a une dizaine de jours et, accessoirement, que je n'ai pas grand chose à dire (le drame...) sinon que : Continuer ainsi vos combats, conserver intact votre sens de l'humanité, votre optimisme aussi, enfin tout quoi. Et merci pour tout ces récits)
(ça c'est du commentaire, hein ?!)
Le juge l'a entendu ?
Allez, je vous souhaite bien du courage, vos fidèles lecteurs vont attendre sagement une accalmie...