(premiers pas de Marie, embauchée par celui qui l’a qualifiée de “juge de base” pour écrire occasionnellement ici, dans l’antre du Maître)
Les clés fonctionnent, la lumière aussi : pour l’instant, tout va bien …
J’ai bien croisé de drôles de types dans les escaliers, dont un qui cherchait à recevoir une “fessée déculottée par nounou” (et d’autres spécimens dont j’aurais trop honte de vous parler)1, ainsi que des vendeurs de médicaments divers, mais je crois qu’une bestiole nommée Akismet les empêche plus ou moins d’entrer.
Je dois juste trouver un endroit où déposer mon stock de chocolat et un petit dossier sous le bras. Ça ne devrait pas être difficile, c’est plutôt bien rangé ici, à part quelques cadavres de bouteilles de champagne, une vague odeur de clope, une robe beaucoup moins belle que la mienne et des machins appelés widgets (???) qui surgissent de partout. J’aperçois un coffre orné d’un chiffre rouge mystérieux et changeant, estampillé “extensions” : hors de question que je m’approche de ce truc, c’est suspect et ça semble propice au déclenchement de catastrophes. Il y a un gros tas de boîtes à archives (une trentaine, à vue de nez). Je vais poser mon dossier par-dessus.
Tiens, un mot du maître des lieux :
“Bienvenue à vous ! Ce n’est pas que ça me stresse de vous savoir surfer chez moi toute seule, armée de vos compétences informatiques considérables, mais ne tripotez pas trop pour l’instant ce que vous ne connaissez pas (c’est à dire, à peu près tout).
De toute façon, il n’y a qu’une seule autre personne qui puisse se promener ici en-dehors de nous et elle, elle sait ce qu’elle fait. Donc, à la moindre syntaxerror de string, je vous crucifie direct devant mes millions de lecteurs.
Cela dit, ça ne me stresse pas du tout que vous soyez là , au contraire. Ni que vous commenciez votre exploration pendant que je suis occupé à bronzer sur mon funboard sans aucune possibilité de corriger vos éventuelles couilles bourdes (mais je sais qu’il n’y en aura pas, bien sûr – et du coup, je ne suis pas stressé).
Amusez-vous bien, enfin, dans la mesure de ce que vous permet votre ridicule IE6 de dotation, et faites gaffe quand même, une fausse manœuvre est si vite arrivée – mais même si j’ai l’air stressé, je ne le suis pas du tout, en fait. Et ne renversez pas de cette saleté de jus de fraises sur mes dossiers.
A bientôt. Mô. Pas stressé.”
Bon, il n’y a plus qu’à se mettre au boulot. Je sens que je vais me plaire ici.
- sans compter que ça risquerait de faire de ce site un de ceux que le cerbère de mon administration référence comme classés X, et du coup de m’en interdire l’accès [↩]
Par ailleurs, vous avez un premier "test" qui se ballade, au nom de votre Cher et Tendre, dans les indésirables : saurez-vous le retrouver et le détruire (sans rien casser d'autre !) ?
C'est fait, chef ! Sans rien casser d'autre, je pense. Enfin, j'espère.
(ne serait-ce que parce que vous ressemblez aux vinéennes )
En tant que vieil explorateur de ces lieux depuis "Odile", je salue masque bas vos premiers pas de rédactrice.
Oui tout à fait et j'irai même à dire que la honte devrait s'abattre sur Maitre Mô !
Même pas un bouquet de fleur ! Ni un tout petit carré de chocolat !! pff
mais où va t on ??
Quid de la Galanterie et de l'accueil chaleureux du Ch'ti qui est si célèbre !
Sinon bah j'attends avec une impatience non dissimulée votre premier article !
Courage Marie
Quant à notre déféminisation, je ne dirai rien dessus. a part une petite discussion avec ma collègue votre épouse, à l'occasion ...
Au passage, pour quelqu'un qui déteste la féminisation de tout et n'importe quel titre, c'est plutôt moche d'employer "magistrate" à tire-larigot.
Bon, alors on s'abstiendra de tout craquage de string devant ce premier billet. Oserai-je dire que c'est dommage ?
La fille du père Noël ?...
Ah, vous ne comptiez pas nous faire des chroniques tout en rimes ? Oh ben j'suis déçue...
Euh minute papillon ? Mo va rimer ? Des détails !
Bon, en même temps, si c'est pas la bonne référence, je vais tomber à plat là ...
Révérence et déférence !
Le jus de Fraises va couler à flots !
On voit bien que vous n'en buvez jamais, pffff ...
Je vous laisse évidemment le champ' en tout cas.
Que Bacchus soit avec vous !
Plutôt cela qu'être sourd.
Vous avez drôlement de la chance d'avoir les clefs de la maison. Mais comme je suis sûr que tout va bien se passer, et que de toutes façons M le Mô-ne-di-ra rien si vous faites des bêtises, ou si vous n'en faites qu'à votre tête, je vais pouvoir dormir tranquille...
et peut-être, moi aussi, p^rêter les clefs de temps en temps.
Bon vent, et faites de beaux rêves dans votre beau pays du nord.
PS. La photo, c'est "Poussière", une petite chatte dont je parlerai un jour.
Ah, non, pardon, tu ne souhaitais pas remercier l'hébergeur, au temps pour moi !
Et vous allez nous plaire aussi. D'ailleurs c'est déjà fait.