A moi, contes de Mô !

Hop, celle-là, elle est faite.1

Bien, nous y voilà : en ce fastueux jour du 17 novembre de l’An de Grâce 2011, un livre que j’ai écrit sort en librairies2 .Au Guet-apens, chroniques de la justice pénale ordinaire. Chronique judiciaire.

J’avais, la petite note ci-dessus en est l’indice, l’intention de marquer cet évènement, repris avec force par la plupart des médias internationaux ou français mais qui croient qu’ils sont lus dans d’autres pays, par un texte drolatique en Diable à ma façon, renouant d’ailleurs en cela avec d’anciennes habitudes autrefois en vigueur en ces lieux, et que ça faisait du bien de sourire n’importe comment de n’importe quoi, mais finalement, je n’y suis pas arrivé, pour deux raisons : le temps, qui me manque de plus en plus et s’écoule entre mes doigts de mains comme du sable fin le ferait entre mes doigts de pieds3 ; et le fait qu’au fond, même si mon intention première était de vous parler des quarante bonnes raisons de ne pas acheter ce livre, dans un de ces exercices d’auto-dérision dont j’ai le secret, l’auto-dérision étant à l’humour ce que l’invention de la couche jetable est au bébé moderne, un doit-avoir4 , force m’est en réalité de constater que ça ne me donne pas très envie de plaisanter.

Rien de grave, hein, que pour la bonne cause : je confesse là, simplement, que je suis plus ému que joyeux.

Comme le disait récemment un client, accusé du meurtre sauvage de sa femme accompli avec une moissonneuse-batteuse, au juge d’instruction qui lui montrait les photographies de l’autopsie,  “on va pas en faire tout un foin“, c’est entendu.

Mais, quand-même…

Je ne devais pas avoir quinze ans que je rêvais, déjà, fort, et souvent, non pas de ce que vous croyez, mais de “faire un livre”, comme les autres, là, tous ceux dont je dévorais les mots, gracieusement prêtés par des parents profs de lettres (qui les avaient gratuits en cette qualité, mais c’est l’intention qui compte), et dont je trouvais, réellement, prodigieux, qu’ils sortissent de la tête d’un autre, qui ne me connaissait pas, mais avait bien voulu les écrire pour qu’un jour, je les lise…

Je noircissais des pages de cahiers petit format avec grand carreaux, souvent en écrivant fiévreusement des odes aux filles dont j’étais amoureux, et qui elles ne savaient même pas que j’existais, et que j’étais là comme un con à deux heures du matin, déjà à l’époque, à suer sang et eau et pus d’acné5 pour trouver des rimes à leurs cochonneries de prénoms – et au fait, toi, qui t’appelais Gertrude, je t’ai haïe, dans ma folie amoureuse, car as-tu seulement mesuré qu’aucun mot en “ude” n’est poétique, hein ?

Bref (En fait, j’avais écrit, car je garde tout : “Gertrude / Fais pas ta prude / Balances tes skuds / Mais pas trop rudes / Y a les études / Tes attitudes / Me dénudent / La bravitude.” C’était précurseur, mais elle n’a rien compris, elle a déchiré mon papier en éclatant de rire et en me répondant “Non mais t’as pas vu ta gueule ?”. J’ai cessé d’écrire, et me suis mis aux jeux vidéo.), j’ai souffert, puis j’ai renoncé, en grandissant – ce qui me rappelle que cette histoire de grandir est une stupidité totale, faut que je n’oublie pas de le dire à mes petits, plus tard.

Et là, voilà, ça y est : j’ai écrit un livre, et il sort en librairie, comme ça, hop-là, on peut l’acheter, et on peut même le lire ! Tiens, trêve de suspens, le voilà :

Au Guet-Apens et autres Chroniques
Mais qu’il est beau ! Et en vrai, il brille, en plus – même la nuit !

Eh bien sincèrement, je n’en reviens toujours pas.

Non plus d’ailleurs de ce que ce soit également le jour de sortie du Bojolpif Nouveau, comme l’a traitreusement fait remarquer mon confrère Eolas sur Twitter, ce qui est un pur hasard, mais bien sûr devait tomber sur moi, qui ne n’en boit jamais…

Tout ça, au final, à la suite d’une de ces chaînes de circonstances qu’habituellement on vous propose de créer par mail en ré-adressant à cinquante copains un message de paix et d’espoir en général totalement idiot et en vous menaçant, surtout, des pires maux et du malheur pour cinquante ans si vous interrompez sa transmission, mais qui là n’a rien eu d’artificiel : un jour, j’exprime à un ami mon envie de plus en plus pressante de raconter “ma” Justice, il me dit qu’il existe des “blogs” pour ça, gratuits, j’adhère, je découvre, j’apprends, je publie, je passe à un hébergement payant me permettant les gadgets les plus idiots, je publie, on me lit, très peu, un peu, puis plus, alors même, c’est difficile à exprimer mais c’est vrai, qu’au départ moi je voulais surtout écrire, être lu était secondaire, puis nettement plus, souvenez-vous, fidèles des premiers temps, c’était avec une jeune Misérable qui fait la gorge se serrer, et puis une éditrice passe sur une nouvelle que lui signale un ami journaliste en poste à Londres (! Authentique), elle m’adresse un mail, oublie de m’y parler d’argent donc je lui réponds, me confirme que ça n’est pas un oubli mais que sa Maison a publié des gens prestigieux, le premier étant un certain Jean Anouilh, et là, touché-coulé, je signe, évidemment, ne perdant jamais depuis une occasion de dire, à table, d’un petit air détaché, que “j’ai le même éditeur qu’Anouilh“, ce qui suffit amplement à mon bonheur6

Achetez-le ou pas (non, je blague : achetez-le), moi, j’ai mon bel objet à la maison, dont mon épouse adorée a accueilli l’arrivée avec un battement de cils et une note de fierté dans le regard, et rien que pour ça il en valait la peine, et que Mômette s’est empressée de gribouiller avec du feutre – bleu, car elle a mes goûts, sans même se faire engueuler pour une fois, pauvre chérie, je lui ai simplement abandonné ce premier exemplaire et j’ai été en chercher un autre, tout neuf, jamais ouvert, que j’ai rangé tout en haut de l’une des bibliothèques en acier du logis, la plus grande, et qui y restera.

Que vous dire d’autres, sinon ?

Oui, bien sûr, redescendons sur Terre, quelques informations pratiques, que les questionnements sur Twitter et FaceBook me permettent de croire utiles, en vrac :

– non, ce livre ne contient pas d’inédits, mais oui, il ne contient que des inédits7 : les quatorze récits qui y ont été repris ont tous été publiés d’abord sur ce blog, le lecteur assidu les connaîtra donc toutes ; mais, sans vouloir le moins du monde appâter le chaland, je vous confirme qu’elles ont toutes été réécrites, et que d’ailleurs, loin d’être la simple formalité que ma naïveté et mon orgueil me faisaient présumer, cette réécriture, très sérieusement, à été une véritable souffrance, pour nous trois (ma naïveté, mon orgueil, et moi, suivez un peu)… Je comprenais qu’on doivent les retravailler pour en supprimer les digressions bloguesques, l’écriture sur un écran et sur une feuille de papier n’ayant, je le sais maintenant, rien en commun… J’ai découvert qu’elles étaient constellées de répétitions, de fautes, de lourdeurs de style, que sincèrement je n’avais pas vues, et qui m’ont d’abord persuadé qu’il fallait tout arrêter, et incidemment de l’indulgence extrême de mes lecteurs Ouaibe… j’ai aussi découvert qu’une phrase de vingt lignes sans ponctuation, dans un livre, ça peut peu, et que les adverbes en “ment” sont mes ennemis, et que… Bref. Et puis finalement, non sans mal, poussé en cela par l’éditrice précitée, à qui je dois beaucoup, j’ai été au bout ; et, à la relecture finale, j’ai eu l’impression que c’était mieux écrit, sans pour autant que ça ne soit plus dans “mon style”, si j’en ai un – et c’est une prouesse, croyez-moi !

Ainsi, ami lecteur usuel, je peux affirmer que vous connaissez ces histoires, oui. Mais que vous ne les avez jamais lues sous cette forme nouvelle, épurée, pour ainsi dire, et d’ailleurs je le dis.

– non, ce livre ne contient pas Histoire Noire, ni le début ni la fin. Il en avait été question, j’aurais alors évidemment publié cette fin sur le blog en même temps que le bouquin sortait, car je vous demeurerai toujours fidèle, mes passants du Ouaibe. Mais je n’en ai pas eu le temps : pour le prochain, peut-être… Je plaisante. j’ai promis la suite, voire la fin, pour novembre, et, euh… Je vous jure que je vais essayer ! L’idéal, je dis ça je dis rien, serait que vous puissiez acheter 100.000 exemplaires du livre dès aujourd’hui, ça me permettrait de fermer le cabinet et d’acheter du scotch isolant indestructible pour ligoter mes trois gniards, deux conditions importantes pour qu’on puisse enfin connaître le dénouement, cas de le dire !

– oui, ce livre coûte vingt-et-un euros, et je reconnais volontiers que c’est cher. Que voulez-vous que je vous dise là-dessus ? Que, depuis que je connais le boulot d’éditeur de l’intérieur8 , je comprends nettement mieux le prix des livres ; qu’à chaque fois que cette somme, qui me permet usuellement de fumer pendant presque deux jours, sera payée, une partie colossale m’en reviendra, et que vous contribuerez ainsi au bonheur de mes trois enfants (que je vais d’ailleurs aller chercher, il est cinq heures du matin, ils doivent avoir fini de vendre leurs allumettes dans les bars de Lille, je ne suis pas un monstre, il fait froid, la nuit, surtout pour un bébé en body troué dans une nacelle en plastique…) ; que finalement, pour deux-cent-cinquante pages, c’est donné, ça nous met à huit centimes quatre de la page, franchement, vous êtes un peu mesquins, parfois…

– non, ce livre ne sera pas vendu sur Internet, ou pas autrement en tout cas que via les sites des grandes librairies qui vendent sur Internet (où j’ai ouï dire que certains l’ont un peu pré-commandé, déjà, et vous savez quoi ? Ça m’a fait plaisir !). Pourquoi ? Pour faire vivre le beau métier de libraire, voilà tout – et ça n’est déjà pas mal. Moi qui les fréquente pour les bandes-dessinées, notamment, je serais assez enclin à ce qu’ils puissent ne jamais disparaître, pour une principale raison et plein d’autres aussi bonnes, mais celle-là d’abord : un livre neuf, ça sent bon ! Et autant j’achète mon électroménager en ligne, autant un livre, ça ne me viendrait pas à l’idée, c’est comme ça – et j’ai donc adhéré pleinement en tout cas à cette forme de vente – et puis, penser que, rien que pour moi, tous, et surtout toutes, vous enfilerez vos jolis manteaux et vos gants et ferez l’effort de marcher jusqu’à votre librairie, pour demander, tremblantes, au libraire, s’il lui reste un exemplaire d’Au Guet-Apens” sur les trois qu’il avait commandé, ça me trouble, ça m’émeut : c’est beau, voilà.

– oui, à ce propos, je le dédicacerai à qui voudra, redoutant je l’avoue cet exercice de style autant qu’il me fait plaisir par avance ; à distance, si vous le souhaitez, par un biais qu’on trouvera sûrement facilement. Mais dès à présent, à Lille, le 22 novembre prochain, à dix-neuf heures (car je plaide avant et que le libraire n’a pas que ça à faire), librairie Le Bateau Livre, 154 rue Léon Gambetta à Lille, invitation ci-dessous, venez nombreux mais ne dites pas de gros mots, je pense que ma mère sera là, probablement en larmes – surtout si vous ne venez pas.

Invitation au Bateau Livre
Avec un peu de bol on boit un coup après !

Pour les malchanceux qui n’habitent pas Lille, et je pense notamment à la polluée Paris, ou les radins qui n’effectueraient pas le voyage spécialement pour cet évènement hors du commun, oui, je pense que si l’ouvrage se vend un tout petit peu, on organisera des choses ailleurs – j’espère notamment à Nouméa, où se déroule l’une des histoires très célèbre là-bas, ça me paraît indispensable, non, je dis ça pour les gens de La Table Ronde, comme ça, pour rien…

– enfin oui, vous avez raison, le fait même de publier un livre fait que l’anonymat, déjà très relatif, que je souhaite sur ce blog, en prend un coup dans l’aile, via les articles de presse qui pourraient sortir par erreur sur le sujet, y compris dans une presse locale qui m’adore et à laquelle je le rend bien, et via bien sûr justement ces séances de dédicaces, auxquelles en principe je me rendrai en chair, en os et en oreilles…

A ce sujet, j’ai bien sûr donné mon accord pour qu’on publie mon vrai nom, au demeurant secret de polichinelle à Lille, et pas mal ailleurs je pense. Parce qu’en fait, je m’en fiche un peu, je veux dire par là que je n’y tiens pas plus que ça ; l’anonymat sur ce blog venait du fait qu’il est plus facile de faire des jeux de mots sur mon pseudo que mon vrai nom, d’une part, ça m’a aidé à créer mes pages ; et d’autre part que je ne voulais, et ne veux d’ailleurs toujours pas, mélanger ce qui se passe ici et ce qui se passe dans mon cabinet.

Il y a d’ailleurs un hommage à rendre sur le sujet, à vous tous : en trois ans, maintes fois on a su mon nom. Ce blog comporte à ce jour 24.731 commentaires (!)… Et pas un ne le cite, mon vrai nom (à l’exception d’un malpoli qui l’a tenté une fois et que nous avons viré pour ce qu’il était, c’est à dire en tirant la chasse) ! Je vous dis bravo, et je vous dis merci… E vous propose juste de continuer comme ça, comme avant, et tout restera en bon ordre.

 

Voilà je crois ce qui méritait d’être dit dans ce petit signalement sans prétention, que je termine revêtu de l’immense humilité9 qui est la mienne face à ce constat très simple et objectif, pour une fois : je ne suis pas un auteur, je ne suis pas un écrivain, je crois que je sais raconter mes histoires, c’est tout. Et sans fausse pudeur, je me dis, en accord avec mes Petits, que ça n’est pas si mal, de bien raconter les histoires…

Qu’il est d’ailleurs grand temps que je dédie, une fois pour toutes, comme toutes celles de ce blog, à toutes les personnes que j’ai eu la chance de défendre et d’assister, qui, elles en tout cas, m’ont rendu… Riche.

Allez, je vais m’assurer qu’il y aura des ventes au moins à Lille, trop la honte sinon : je cours en acheter plein moi-même !

 

PS : vu la taille de l’évènement, au moins pour moi et ma famille, j’ai décidé de recenser ici tout ce qui se dit sur le bouquin, ou que moi j’en ai dit ailleurs – non c’est pas pour crâner comme un idiot, c’est pour les souvenirs – c’est important, les souvenirs, à mon âge ! Et puis je complèterai au fur et à mesure, et puis je fais ce que je veux, dans la joie et l’émotion, là ! (Si j’en oublie, n’hésitez pas à me balancer les liens – pas trop fort quand-même, surtout si ça dit du mal !)

Alors, côté presse “papier”, France soir est gentil aussi, La Voix du Nord itou, Les Échos idem, 20 minutes Lille ibidem… Le magasine Profession Avocat (page 56) itou. Libé, aussi ! Tout le monde est gentil : qu’est-ce que ça repose..!

Côté blogs et Internet, Pascale Robert-Diard a récidivé, Didier Specq aussi, et pas mal d’autres gens adorables : mon super confrère Pascal Cobert, le toujours passionnant Forum Pénal Dalloz, un pt’tit jeune de Come4News, une brillante jeune caricaturiste sur Histoires de Prétoires, en récidive légale en plus, deux adorables inconnus, Groseille et Potiron, même l’illustrissime Jaddo en dit un mot sympa10 , un confrère en droit de l’environnement, mais pas le même environnement que le mien, Arnaud Gossement, qui m’a beaucoup touché, un médecin très sportif, les excellents de Daily Nord, et peut-être d’autres que j’oublie et pardon et… Merci, confrères du Ouaibes ! Tiens, Citazine dit aussi des Môs doux !

Et côté radios et télés, France Bleue Nord vous offre ma voix de basse incomparable, Bernard Thomasson aussi sur France Info, 13 avec vous (17éme minute) sur France 3 Nord tout le bonhomme, de même que Grand Lille TV. Une consœur des Grandes Gueules en a dit trois mots gentils sur RMC, France Inter m’a fait parler dès l’aube… C’est fête !

 

 

  1. Aux jeunes : ce titre est un subtil pastiche du vers célèbre de l’illustre Pierre Corneille : “À moi, comte, deux mots“, que nous traduirons en langage plus moderne par “Vas-y, ramènes-toi, bouffon”  lequel nous a également laissé le célébrissime “À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire” (“Trop facile, comment tu t’fais pas iech”), dans le même ouvrage, Le Cid (une sombre histoire de supporters de foot qui s’entretuent parce qu’ils ne sont jamais d’accord sur le score du match en cours, ils passent leur temps à demander “Qui mène, qui mène ?” Corneille y hurle sans cesse sa haine du football, et du sport en général.), de même, plus marquants encore pour un avocat, que [le gardé à vue] “Je deviendrais suspect à parler d’avantage“, contra [l’enquêteur] “À raconter ses maux souvent on les soulage” (ça rime mais c’est un hasard, c’est dans deux trucs différents…), et le superbe “À les défendre mal je les aurais trahis“. Pourquoi je vous dis ça comme un gros crâneur ? Juste pour vous expliquer mon titre, sinon il n’est pas rigolo, et parce que sur U-Tube, on ne trouve pas ces vers de Corneille, qui ne les a pas inclus dans son remix, et c’est dommage je trouve. []
  2. Toutes les fautes et tournures dézinguées sont de moi, et autant vous dire que c’est pas le jour à me chipoter. []
  3. Ben oui, hein, je suis auteur, maintenant, je me creuse avec des phrases stylées qui interpellent. Ici, par exemple, qu’on m’explique pourquoi on dit couramment “doigt de pied”, et jamais “doigt de main” ? Eh oui, le sexisme, encore et toujours, évidemment… []
  4. Un auteur parisien aurait écrit “must have”, mais j’habite quelque part dans ce que les parisiens nomment “la Province”, et que les gens normaux appellent “une autre ville”, et que les lillois appellent “Lille” []
  5. Je suis aussi reconnu, au plan littéraire, pour mes descriptions parfois dures de faits difficiles… []
  6. Je ne cite pas ici les principaux maillons de cette chaîne merveilleuse, je le fais dans le livre, dans les “remerciements”, vous n’avez qu’à l’acheter : c’est la seule page totalement inédite, avec la “4éme de couv'” – eh oui, maintenant, je connais les termes-techniques-qui-montrent-qu-on-connait-les-termes-techniques… []
  7. Enfin si, la couverture et les remerciements. Mais je reconnais que vous pouvez les lire rapidement en feuilletant l’ouvrage en librairie, sans l’acheter. C’est pas très beau, mais je comprends l’idée… []
  8. Je parle évidemment de la personne morale ! []
  9. Tu parles ! Je sors un livre !!!! Yesss !! Je suis fier comme un bar-tabac !! Ça s’est fait, bordel, c’est pas croyable !! Je vais faire toutes les librairies du coin dans la journée et me cacher pour voir qui soulève le truc !!!!! Je…” Hum… Pardon, j’ai dérapé, je ne sais pas ce qui me prend… []
  10. en pleine promo de son propre livre “Juste après dresseuse d’ours”, ce qui est adorable, et du coup je vous recommande violemment le sien ; pourquoi violemment ? Lisez, on en reparle, s’il vous reste de la voix… []

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