On me l’a demandé, je le fais.
Vous vous souvenez tous, évidemment, puisque ce texte était rigolo et ne parlait pas de droit, du périple du couple Mô en la riante bourgade de Saint-Tropez cet été, qui s’est principalement soldé par la ruine dudit couple et la perte d’une voiture pour les parents de Madame Mô…
Au sujet de ce solde, j’écrivais également :
Une pensée émue pour les clientes de la boutique, pardon, de l’artisan, pardon, des artistes-créateurs, de chez Rondini, chez qui nous avons attendu une heure une paire de chaussure onéreuse composées d’une lanière et d’une semelle, mais mon épouse vaut tous les sacrifices, et je tiens à préciser aux personnes qui étaient là que je sais parfaitement que ces chaussures n’équivalent pas mes tongs Auchan, j’ai juste dit ça pour rire, parce qu’il faisait chaud
Eh bien, il m’a été demandé d’afficher fièrement ici ce trophée, que voici donc.
C’est quelque chose, hein..? Franchement ? Hum… A ça…
Bien, je vais maintenant m’en retourner vers mes plaidoiries dramatiques et mes défenses désespérées…
Mais, pour toujours, avec au coeur l’image essentielle de ces somptueuses parures pédestres…
Alors, Madame Mô, heureuse ?
@Madame Mô : je t'embrasse..! Et t'offirai ce que tu voudras, où tu voudras...
Ces magnifiques chaussures de cuir ne vaudraient cependant rien sans l'organe qui les remplit..."qu'importe le flacon,...", devrais-je lire !
Hélas, cet accessoire indispensable est déjà remisé au fond du placard...c'est que par 13° sous la couche nuageuse, les petits orteils deviennent bleus...couleur complètement incompatible avec le subtil rouge de la lanière !!!
Ce n'est pas grave, prochain voyage prévu : GSTAADT et une toque en renard argenté de chez Bogdanoff (si si je vous assure c'est la dernière échoppe tenue par les cousins de la famille royale de Russie)...C'est Maître Mô qui en frémit d'avance ! hummmmmm.
A la fin du mois de juin, à Auchan sis rue Claude Bonnier à Bordeaux, j'ai jeté mon dévolu non sur des tongs mais sur deux paires de claquettes, l'une marine et l'autre noire du plus bel effet avec leur mentions "40-02 Course Nautical" ornées d'un joli dessin de voile, que j'ai payées... 2,99 euros ! soient 50 % de plus.
Là s, en passant à la caisse, on m'a demandé le paiement de 3,99 euros la paire, contrairement à l'affichage, et c'est au prix d'une longue mais courtoise négociation avec la caisse centrale que j'ai pu obtenir le remboursement légitime de la différence.
En revanche, cet achat m'a déçu à l'usage. Si ce weblogue n'était lu que par des adultes, je comparerais volontiers et avec complaisance leur entretien à celui des slips blancs, dont le maintien de la couleur virginale nécessite une attention inouïe.
En l'espèce, ces claquettes en plastique sentent terriblement mauvais à la longue, y compris sous des latitudes tempérées. Je pensais avoir un trait de génie en passant ces quatre accessoires au lave-linge : à l'odeur naturelle des pieds, pas forcément désagréable (certaines de mes amantes ont raffolé me sucer les orteils à ma vive satisfaction) - je réserve le récit de cette Carte du Tendre à une audience ultérieure), évocatrice de notre humanité, s'est ajoutée le parfum pestilentiel, incommodant et frelaté d'une lessive.
Aussi, dès la sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, je compte mettre mes claquettes à la poubelles, en évoquant le Ciel pour que je fasse une meilleure affaire au printemps prochain.
@ Vincent : à un délinquant qui commence une phrase d'explication par "honnêtement", comme "Honnêtement, M'sieur l'juge, j'me souviens pas de c'qu'y avait dans l'sac d'la dame", je connais un magistrat qui répond systématiquement : "D'accord, Monsieur... Et malhonnêtement ?"
Mais ici, tu a raison, elles sont plus jolies...
Cependant, je n'ai pas indiqué leur prix, et ne peux pas le faire : il s'est agit d'un cadeau...
Honnêtement, ces tongs sont plus jolies que celles vendues dans les hypermarchés de la famille Mulliez !
En plus, si j'ai suivi, cette paire de chaussures est fabriquée à la main par des artisans locaux : il est plus moral d'en acheter que d'investir dans tes tatanes usinées par des enfants de moins de 7 ans, en Extrême Orient !
Après l'on se plaint des délocalisations, cf. le livre de Ribert Rochefort, directeur général du Credoc, "Le bon consommateur et le mauvais citoyen" !
Mais j'ai dû oublié le récit de ton voyage à St-Tropez : combien ont coûté les tongs ?
Humm!.. Excusez-moi, j'essuie une larme (de rire, bien sûr!) Il s'agit bien de défendre l'artisannat local Saint-Tropesque en période estivale?
De toutes façons, comment garder une morale face à des considérations esthétiques?
Même si le sort du renard argenté me touche, pas autant que celui des ouvriers d'Extrême-Orient ou d'ailleurs, mais presque, Madame Mô, faites-vous plaisir! Puis la toque se portera plus aisément sous les ciels nuageux!