En me baladant il y a quelques jours dans les plus anciennes archives de ce blog, je me suis aperçue fortuitement que

“Ce blog n’a que deux ans, mais des lecteurs en masse

Déjà  Mô perce sous Bilger et Eolas …”

Je me suis également rapidement rendu compte que faire des vers n’était manifestement pas la bonne façon de célébrer l’événement, rassurez-vous.

Nous fêtons en effet aujourd’hui les deux ans du blog de Maître Mô, probablement à  l’insu du principal intéressé, dans la mesure où le cerveau masculin est ce qu’il est en la matière, et où j’ai plus ou moins arbitrairement fixé la date anniversaire à  celle de la parution du premier billet en ces lieux, alors que son auteur répliquerait sans doute qu’avant de publier quoi que ce soit, il avait créé un tas de pages hyper intéressantes pleines de php et de css et d’autres choses un peu hermétiques, sous le regard privilégié de Jessy et peut-être, déjà , de certain cabri pastafariste …

J’ai cherché une manière originale de marquer le coup, si possible compatible avec les goûts exprimés à  longueur de billets et commentaires par le Maître, femmes et champagne me paraissant constituer une bonne base de réflexion, et n’impliquant pas de savoir parler Cobol dans le texte.

Dita Von Teese et sa classique performance en coupe de champagne géante me paraissaient conformes au cahier des charges, mais je doutais de pouvoir l’expédier à  Lille dans les temps …1

J’ai bien pensé à  solliciter ses admiratrices préférées pour en obtenir des photos à  la hauteur du modèle dont elles se rappellent nécessairement …

… et lui constituer un joli album, mais il ne m’a pas encore appris à  traquer géographiquement et photographiquement ses lectrices au moyen de leur adresse IP.

J’aurais bien tenté d’organiser le tournage d’un lipdub-hommage dans le plus pur style des jeunes umpistes (sans probablement que nous puissions parvenir à  faire aussi tarte, mais ça ne coûte rien d’essayer), mais le temps me faisait défaut2 .

J’ai failli me dire qu’après tout, TF1 avait déjà  pourvu au cadeau de circonstance, puisqu’en ce jour béni, l’émission préférée de Maître Mô renaît de ses cendres, et en une version inédite s’il vous plaît : sans Moundir, certes3, ce qui rendra nécessairement la chose moins intéressante, mais avec plein de sportifs de haut niveau qui s’opposeront à  plein d’anciens kohlantistes (et notamment à  Freddy, l’ingénieur inventeur de la table trouée permettant de recevoir simultanément cent utilisateurs de gobelets en extérieur et par grand vent – nul doute qu’il ait depuis également imaginé la table à  trous plus larges pour poser les bouteilles, et les assiettes à  toasts magnétiques pour compléter la panoplie ; enfin, le plus simple, c’est encore à  mon avis de ne pas recevoir cent personnes en extérieur un jour de grand vent, mais bon …).

Finalement, je suis tombée sur LA bonne idée, en exploitant sans vergogne les talents d’Oph, Grande Dame de la BD, de la fantasy, de la dénonce kunu et du croque-monsieur-croustillant-dehors-mais-moëlleux dedans4 dont on ne saurait trop recommander le blog à  ceux qui ne le connaissent pas encore (même s’ils doivent être peu nombreux, sinon à  quoi ça servirait que d’aucun se décarcasse à  intégrer sa blogroll à  un footer qui met une heure à  se charger sur IE6, hein ?).

Et Oph a résolu le problème de façon magistrale, par une création unique regroupant à  la fois BD, Justice, jolie fille en tenue marylinmonroesque et champagne. Autant dire que question cahier des charges et goûts de notre hôte, elle a tout simplement pulvérisé Dita …

Chapeau bas à  l’artiste, donc !

Et longue vie à  Maître Mô !

PS : je garde mes autres idées de cadeau pour l’an prochain, avis aux volontaires. Ou plutôt, pour l’année d’après, car si mes calculs et prévisions astrales sont bons, Jean-Marc devrait enfin émerger de garde à  vue (450 jours tout rond, pour le moment) aux alentours du mois de mars 2011 …

1. Sans compter que je ne tiens pas nécessairement à  entrer définitivement et irrémédiablement en guerre ouverte avec certaine collègue locale, moi. [↩]
2. Et c’est bien dommage en y repensant, car c’est une véritable mine aurifère, ce lipdub ! A chaque visionnage, on y trouve de nouvelles pépites : la fille à  la sucette qui ne prend même pas la peine de finir sa phrase en playback, le type qui effeuille une rose supposée socialiste, celui qui brandit un panneau demeuré vert eu égard à  un oubli manifeste d’incrustation … [↩]
3. Parti bachelorer sous l’égide de Laurence B., en assénant à  quelques volontaires des aphorismes bien sentis du style “Ca remontera l’ego de ses fesses” ou “Moi, ce qui m’intéresse, c’est pas de passer dans Herpès Magazine”. [↩]
4. Toutes caractéristiques qui me la rendent éminemment sympathique, soit dit en passant. [↩]