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Mô cause dans le journal

Cette catégorie d’articles ne me sert pas si souvent que ça, alors j’entends bien y placer le moindre évènement flattant un tant soit peu l’orgueil et de l’avocat pénaliste (cette expression est redondante : tous les avocats qui plaident dans les enceintes pénales ont de l’orgueil, c’est non seulement l’un de leur principal moteur, mais encore quasiment une définition..!), et du bloggeur : j’ai le plaisir de vous livrer ci-dessous ma toute première interview en qualité de Maître Mô..!

Ça  se passait il y a quelques temps déjà  : un excellent journaliste, possédant manifestement un goût très sur et le don de dénicher les personnes rares et humainement captivantes, Bruno Walter, que je salue et remercie au passage, m’adressait, au beau milieu des centaines de commentaires et de messages privés que je reçois tous les jours via ce site extraordinaire, un e-mail me demandant si, malgré un emploi du temps écrasant et l’ensemble de mes responsabilités dont il devinait finement qu’elles ne devaient pas l’être moins, je parviendrais à  lui accorder une heure pour parler de mon métier dans ma ville.

Même si, et si vous ne le saviez pas je vous l’apprends, celle-ci, Lille, va accueillir en octobre la Quatrième Convention Nationale des Avocats, et que, pudiquement, il prenait ce prétexte pour me rencontrer, devant écrire un article à  ce sujet pour le magazine “Profession Avocat”, je sentais bien qu’en réalité, il brûlait de me rencontrer, hanté par la lancinante question de savoir qui, en vrai, se cachait sous cet écrivain incroyable qui analysait si finement et objectivement notre belle profession… Et voilà , ça y est, après lui avoir fait jurer le secret sur mon identité réelle, on y est, je cause dans le journal !

Original de la première parution de Mô dans la presse (valeur inestimable)
Original de la première parution de Mô dans la presse (valeur inestimable)

Entendons-nous bien : j’ai “eu”, en ma qualité d’avocat, voire d’avocat expérimenté maintenant, des centaines d’articles de presse, au gré des affaires, et des télés, et de l’émission, et d’autres interviews, et des dessins dans détective… (Sans me vanter, évidemment, pas mon genre ça…); mais là  c’est le premier de Mô, et ça me fait bien plaisir, raison pour laquelle je voulais vous en faire profiter…

Bon, d’accord, c’est une revue destinée aux avocats, et je ne ferai pas immédiatement les planches du haut des kiosques à  journaux, c’est vrai…

Comment ? Ce que j’y dis, dans cet article ? Oh, rien, vous savez, je suis avant tout modeste et humble…

Des extraits quand-même ? Heuh…

Bon, d’accord :

“La tradition, c’est la convivialité, la chaleur humaine, commente Maître Mô, la quarantaine, qui tient depuis plusieurs mois sur un blog une sorte de chronique du palais de justice de Lille (https://maitremo.fr). Nous avons une échelle parfaite : suffisamment nombreux pour ne pas tourner en rond entre nous, mais pas trop, pour éviter l’anonymat comme à  Paris. Je ne dis pas que l’on se connaît tous, mais bon, on se rencontre vite si on le souhaite. Tout est bien ici, et on peut réellement s’épanouir comme avocat”. Tradition toujours, dans la manière d’être. A Lille, poursuit l’avocat bloggeur, on continue à  observer les règles de courtoisie en usage depuis toujours : “Cela peut sembler désuet, mais ici, on tient la porte aux anciens par exemple. On est respecté an tant qu’avocat.” […]1

“Nous sommes en plein renouvellement, confirme Maître Mô. Chaque année nous absorbons des jeunes de 25 ans, ça rajeunit sérieusement le barreau. Cet essor nous fait du bien, parce qu’il faut bien avouer qu’on a peut-être mis du temps à  se bouger, par rapport à  d’autres… Aujourd’hui encore, certains confrères n’ont pas d’adresses mail.” […]2

Du travail, il y en a donc pour tout le monde, et, assure Maître Mô, lui-même pénaliste, “on ne se tire pas la bourre entre pénalistes, il y a une bonne entente entre nous3, même si l’on ne peut pas parler de “milieu” pénal à  Lille”

Voilà , ça c’est parler !

Bon, d’accord, avec le recul, je trouve tout ça un tout petit peu niaiseux, moi aussi, et on dirait que j’ai soixante ans et non pas la quarantaine, et c’est un peu une série de lieux communs, c’est vrai… Mais bon, je dois cette vérité au rédacteur que je crois bien avoir effectivement dit ces quelques phrases, alors j’assume…

Et puis, ça ne fait rien, c’est mon premier article !

Quoi, encore ?

Comment ça, la couverture du magazine ? Vous êtes sur ? Pour quoi en faire..?

Allez, c’est d’accord, j’aurais bu la coupe jusqu’à  la lie :

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Hum... Non, pas de légende, celle-lase suffit à elle-même...

Inutile de vous dire qu’à  aucun moment, on ne ma indiqué quel texte ferait la Couverture..!

Mais enfin bon, c’était le premier…

 

  1. Ici rien d’important, c’est mon Bâtonnier qui parle… []
  2. La honte ! []
  3. J’avais bu ou bien quoi? []