Joyeuse Nouvelle Annie !

[ J’ai écrit cette assez longue nouvelle il y a des années, et elle n’était pas destinée à  être publiée à  l’origine, d’où un style… Hum, particulier. Mais je suis retombé dessus cette nuit, et finalement, en la remaniant un tout petit peu, et faisant fi de toute pudeur, je me suis dit qu’elle méritait peut-être d’être soumise aux goudron et plumes dont mes intransigeants lecteurs voudront peut-être me couvrir, et qu’en tout cas sa longueur vous permettrait, une fois imprimée, de m’emporter avec vous sur vos plages… ]

Dimanche deux janvier, quatre heures trente sept.
Il est quatre heures et des, et, contrairement à  ce que je croyais en me vantant de ne pas réveillonner et de m’en trouver bien, j’ai passé une assez sale soirée, et un très sale début de nuit, plus triste que dans les plus tristes moments habituels, sans doute parce que partout les gens sourient et font des fêtes, même si c’est sur (télé)commande; je pensais manger et me reposer seul mais heureux, et j’ai finalement peu mangé, sombré sur mon canapé dans un sommeil de plomb qui s’éteint en deux heures, et depuis je rumine, en cumulant les pensées sur à  peu près tout ce qui me déplaît, m’ennuie ou m’atteint.
Ça donne, par désordre d’entrées sur la petite scène de mon petit cerveau de plus en plus embrumé et de plus en plus cafardeux:

– l’existence ou la non-existence d’une souris gourmande dans mon placard à  gâteaux: ma femme de ménage, surnommée “la massacreuse” pour sa nette propension à  exploser au minimum un objet et une machine tous les mois (ce mois-ci un crochet d’attache dans le garage, un verre, une paire de ciseaux lâchée inconsidérément dans le seul endroit de l’appart’ où elle s’avérera irrattrapable, mon fer à  repasser et mon aspirateur; un mois particulièrement productif…) m’affirme que le petit animal me mange des restes entamés que j’y conserve, mais je ne l’ai jamais vu, si ce n’est peut-être une fois alors que l’une de mes maîtresses de cette année était là  pour une soirée d’adieux finale (semaine paire, son homme a ses enfants, elle peu donc m’accorder un “joli moment ” comme elle les a joliment intitulés); j’étais à  genoux entre ses jambes en train de l’embrasser, nous n’allions d’ailleurs pas faire plus lors de cette “dernière fois”, elle m’expliquera qu’elle gère de plus en plus mal d’avoir à  mentir à  l’homme de sa vie, je lui répondrai que je comprends, et soudain nous avons tous deux crus voir passer une ombre filant sur le sol non loin de nous; mais il était tard, nous étions un peu saouls, et ça ne s’est jamais reproduit; j’ignore donc si Bérénice, ainsi l’ais-je d’ores et déjà  baptisée si elle existe histoire d’être en règle avec une pointe de sympathie vis-à -vis de cette hypothétique souris qui me terrifie déjà , petite salope qui viendrait troubler mon havre de paix construit par moi pour moi à  grands frais et malgré sa porte blindée…
-la Vie;
– mon meilleur pote Xavier et sa rencontre (enfin !) d’une Belle, la veille;
– mon meilleur banquier David et sa rencontre (enfin ! ) d’un découvert à  peu près admissible pour une fin d’année ( j’ai bossé comme un fou ce mois-ci, jour et nuit pratiquement, horloge interne manifestement amochée par ça aussi… );
– quelques filles de cette année, bons souvenirs et bons moments, bonnes relations conservées ensuite, d’ailleurs les SMS niaiseux de bonne année commencent à  déclencher la sonnerie de mon portable de plus en plus fréquemment, j’y répondrai par e-mails demain ( je hais les SMS tapés avec des doigts trop gros pour le clavier minuscule du minuscule portable, effacés par erreur de pression sur une touche, fastidieux et sans possibilité d’exprimer la moindre nuance sauf à  niquer son forfait en un seul envoi );
– et surtout, plus profondément, ma solitude.
Plutôt plus que moins choisie (encore qu’à  force de dire par facilité, tentative d’humour et souhait de raccourci, que j’ai renoncé aux filles, ou en tout cas aux histoires de plus de quatre heures rhabillage et départ compris, j’ai l’impression qu’elles commencent à  me le rendre, Dieu n’existant pas mais se montrant parfois soit facétieux, soit rancunier, voire revanchard), mais quand même : ais-je raison ou tort de penser (ou de croire ou de feindre de penser, et pensés-je vraiment ce que je crois penser ? Putain de 31 décembre…) désormais que “l’amour ça n’va pas”, comme le chante la belle Carla, ou bien est-ce que là  maintenant pendant cette longue nuit un peu triste la présence d’une fille me manque réellement, et si oui plutôt pour le sexe, la tendresse sexuelle ou les sentiments ?
A ce moment là , le sexe, non: palliatif simple et efficace découvert de très longue date, à  vrai dire bien avant le sexe lui-même : la masturbation, que je n’ai jamais totalement cessé de pratiquer même lorsque j’étais en couple, progressivement perfectionné, notamment maintenant que j’ai un peu de moyens par l’aboutissement dans le seul réceptacle qui ne tâche pas, ne coule pas, ne se troue pas comme un connard et que j’ai désormais ainsi engrossé un nombre de fois incalculable : l’essuie-tout, trois feuilles encore attachées entre elles pour éviter tout impact externe, deux pour l’éjaculation elle-même, sinon ça perce, la troisième pour les dégâts collatéraux dont principalement la main branleuse (le plus souvent la gauche, je suis gaucher, mais il est facile d’être ambidextre en cette matière), source multirécidiviste de différents entachages post-opératoires (pantalon, clavier d’ordinateur, interrupteur, canapé…).
Les sentiments, disons, à  peu près non…
Une fille mise à  part, Nathalie, que j’ai bien failli rencontrer et qui en fait ne m’a jamais rappelé, contrairement à  ce qu’elle m’avait elle-même promis; je ne cesse littéralement pas de tomber sur elle dans notre petite ville, où elle est avocate elle aussi, et où je pense qu’elle vit non loin de chez moi (ces statistiques de rencontres semblant étayer fortement cette thèse qu’aucune recherche Internet, d’adresse ou de références, ne m’a cependant à  ce jour permis de valider); je ne la connais donc qu’extrêmement peu, mais trois choses me bouleversent à  chaque rencontre fortuite et alors que putain de merde je n’ai rien demandé, me croyais totalement guéri de ce genre d’état (et même pour tout dire littéralement mithridatisé, depuis que j’ai effectivement et comme annoncé partout depuis des milliers d’années rencontré la femme de ma vie, séduit la femme de ma vie, vécu avec la femme de ma vie, et quitté la femme de ma vie) : elle est très mince (j’adore), elle possède des mains extrêmement fines et longues (je vénère – je peux tout à  fait passer une nuit sur deux mains de fille, sans même que celles-ci ne me rendent la politesse), et son visage me touche au plus haut point (elle possède un regard extrêmement clair et sourit très facilement, c’est totalement irrésistible, à  chaque fois qu’elle me regarde et alors que j’ai moi-même des yeux attrayants, c’est moi qui baisse les yeux, tout gêné…).
Je l’ai rencontrée dans une pharmacie par hasard le soir même précédent cette soirée de merde, et une fois de plus me suis senti comme un gamin, et un pas doué. Ce soir là , je vais acheter du shampoing qui fait gel douche en même temps et qu’on ne trouve que dans ces officines, “lavages fréquents”, ce qui sied à  mes shampoings quotidiens; quelques clients aux deux ou trois postes de caisses en vigueur dans l’établissement, une femme de dos un peu avachie devant le mien (c’est elle évidemment, mais elle est plutôt grande d’habitude et là  non (je saurai dans deux secondes qu’elle a attrapé la crève en vacances d’où elle revient, je suppose avec un quelconque connard qui doit être son mec sans se rendre compte que ce faisant il me la vole, donc fatigue et position physique moins jolie que d’habitude, et je ne vois ni sa complexion générale, ni ses mains, ni son visage, et ne la reconnais pas); je connais un peu le pharmacien bien que n’étant presque jamais malade, et donc plaisante tranquillement et pour faire Guignol devant les gens (je suis à  ce moment là  d’humeur joyeuse, je viens de quitter le travail, et crois encore que je vais jouer un bon tour aux crétins en ne faisant rien de spécial ce soir, ce que me renforce encore l’achat incongru de shampoing quand tout le monde s’est rué toute la semaine sur les cadeaux de rigueur):

“- Bonjour, est-ce que vous faites les produits de la gamme “Cible”, c’est Klorane je crois..?
– Pour hommes ?
– Ah, oui oui, c’est pour me laver moi, pas la peine de l’emballer…
– Oui on a, mais là  on n’a plus.
– Mais c’est très grave, je vais réveillonner tout sale tout à  l’heure…
– Oh, ça ne se voit pas, vous savez…
– Vous dites ça parce que je suis habillé !
– Hum… Mais je pense que je peux vous en commander, pour dans deux jours maximum…
– Ah oui ce serait gentil.
– ( il prend le téléphone et appelle devant tout le monde, qui sourit un peu à  ce petit échange, son fournisseur ou laboratoire ou je ne sais qui; micro-conversation puis : ) Un flacon Monsieur ?
– Non, mettez m’en cinq kilos.
– Sérieusement ?
– Disons quatre, ça m’évitera pendant un certain temps de venir à  nouveau me ridiculiser devant vous et vos clients en exigeant des produits dont l’évocation dit à  la fois que je suis sale et que je suis un gros capricieux…”

Les gens rient, le pharmacien rigole et termine sa commande gentiment, je souris et suis à  peu près heureux, et la femme devant moi se retourne en riant et me regarde droit dans les yeux à  bout portant, elle a reconnu ma voix depuis le début, et me dit juste bonsoir; et ça recommence, je ne suis pas du tout guéri, je vais comme toujours échanger dix banalités avec elle (ce d’autant plus qu’elle a cette manie gentille mais agaçante car confortant involontairement l’idée qu’elle peut s’intéresser à  moi, de s’enquérir de ma vie : t’as bossé ? Tu reviens de vacances, t’étais où..?) et partir le premier, évidemment, puisque Dieu non seulement n’existe pas mais à  fait en sorte que mon achat tourne court; je vais ensuite marcher extrêmement lentement en espérant qu’elle me rattrape, et ne plus la revoir de la soirée, comme prévisible, sans avoir osé lui dire simplement quelque chose comme “Tu me l’accordes, là  t’es coincée c’est le destin, ce petit moment autour d’un verre là  tout de suite ?”, par lâcheté générale et par peur d’entendre son refus, qui sera gentil mais insupportable…
J’ai des excuses; j’avais cet été rassemblé tout mon courage pour l’inviter à  déjeuner téléphoniquement via le numéro du cabinet où je sais qu’elle travaille; eu la bonne surprise d’entendre qu’elle acceptait et en semblait contente; eu la mauvaise de glander deux heures au point de rendez-vous sans la voir arriver; eu par la suite un appel d’elle se confondant en excuses, son patron ayant organisé au pied levé un repas pour les collaborateurs de son cabinet auquel elle n’avait pu se soustraire, ni m’en avertir puisque nous n’avions pas échangé nos numéros de portables; eu à  cette occasion l’heur non seulement de la pardonner totalement bien qu’ayant ruisselé seul comme un con en plein cagnard devant le Palais au lieu de manger, mais encore de la faire beaucoup rire à  cette occasion, où alors elle est extraordinairement bonne comédienne; eu le cœur battant d’entendre à  la fin de cette conversation de 28 minutes 11 secondes (chiffres que je n’ai jamais oubliés après avoir raccroché et bien que je les ai lus de façon machinale sur l’afficheur digital du combiné en le fixant béatement) résumant la presque totalité du temps qui m’a à  ce jour été offert pour la découvrir et surtout pour la séduire -je fais partie des hommes qui tant qu’ils ne parlent pas sont quelconques, et si on ne me laisse pas approcher je n’ai pratiquement aucune chance- lorsque j’ai entendu la phrase magique suivante : ” Mais tu m’autorises à  te rappeler, demain je ne peux pas mais jeudi ou vendredi il faut que je regarde.. ?”, et d’y répondre je trouve avec beaucoup de classe : ” Mais Nathalie tu ne m’as pas écouté, je ne t’autorise rien du tout : je te DEMANDE de me rappeler, c’est tout – et arrête avec ce lapin, ce n’est rien c’est oublié, tu ne me dois strictement rien; d’ailleurs ne rappelle en aucun cas parce que tu t’y sentirais obligée, ne le fais que si tu en as envie “; eu le désespoir, en ces journées estivales où l’activité professionnelle est en berne, d’une part d’attendre des semaines cet appel en surveillant constamment la ligne du cabinet, la seule qu’elle connaisse, que j’allais jusqu’à  renvoyer sur mon portable lorsque je devais m’absenter, me tapant ainsi au téléphone tous les crétins du monde mais strictement jamais elle, dont je suis ainsi certain qu’elle ne pourrait pas dire avoir tenté d’appeler sans m’y trouver, et d’autre part de ne jamais le recevoir, cet appel qui me faisait trembler d’excitation de petit enfant devant un gros cadeau encore emballé au pied du sapin…
Et plus jamais rien ensuite, sans un mot d’explication à  ce que, sauf à  m’être tout à  coup pris pour Jeanne d’Arc, je ne peux que qualifier de revirement (elle était réellement contente de l’invitation initiale, j’en jurerais -enfin, de moins en moins le temps passant…), malgré nos différentes rencontres postérieures, lors desquelles je n’ai jamais eu l’outrecuidance d’y revenir…
Et notamment une fois au Palais, où je vivais une journée de fous en ayant à  plaider en même temps un énorme dossier correctionnel pour un client important et que j’aimais beaucoup, qui risquait (et a mangé) très gros, dossier évoqué sur toute la journée et dans lequel il était le principal prévenu; et un plus petit dossier civil dans une salle à  côté, très technique, en présence des clients qui en attendaient beaucoup (ils ont eu raison nous l’avons gagné), et que je ne maîtrisais pas aussi finement que j’aurais du.
Je m’étais donc arrangé, ne pouvant guère quitter la grosse audience principale, avec mon confrère adverse pour qu’il vienne m’y chercher dès que notre dossier civil serait évoqué, ce qu’il venait de faire; ça tombait mal, mon client était à  ce moment là  à  la barre devant une salle comble et, au bout de trois quatre heures d’interrogatoire par le Président, en train d’insulter celui-ci en hurlant; panique donc mais j’avais suivi mon confrère (je sais que quand ce type part en couille le pape pourrait être à  ses côtés que ça n’y changerait rien, il était d’ailleurs calmé quand je suis revenu).
J’arrive dans la plus petite salle, totalement vide, dis bonjour à  mes clients que je rassure à  mi-voix pendant que l’affaire d’avant se termine, révise en catastrophe leur dossier (l’un des gros morceaux dans mon métier est d’arriver à  jongler instantanément d’une plaidoirie à  l’autre dans deux domaines radicalement différents -en l’occurrence d’une vaste escroquerie en bande organisée à  une faute civile liée aux manquements à  l’obligation de conseil- tout en donnant l’impression que l’on effectue la plaidoirie de sa vie et que jamais conviction n’a été aussi forte…), et attends que les deux bavards précédents aient finis d’achever le Tribunal, seul à  mon banc.
Ils finissent et entament l’exposé complexe de mon affaire… Et bien sur, vous l’aviez déjà  anticipé, Nathalie arrive, seule (je la rencontre TOUJOURS seule, misère de moi) et me demandant à  mi-voix si c’est bien la Deuxième Chambre…
Va s’ensuivre à  peu près le discours suivant, car la tension et le fait que je vais avoir à  prendre la parole d’un instant à  l’autre, tout en devant ensuite courir à  côté, m’obligent à  écouter le Président et guetter ce qu’il énonce, la situation générale nous obligeant à  parler à  voix très basses :

“- Ah non, ici c’est le tribunal de police…
– Ah mince (elle se lève )
– Non je plaisantais c’est bien là , ton dossier passe après le mien je crois…
– C’est malin ( elle se rassoit en souriant avec toujours ce putain de saloperie de sourire craquant que je ne peux même pas regarder ce jour là , où nous sommes assis face au Président à  deux mètres de lui, en plus elle est à  ma gauche c’est mon profil le plus tarte… ). T’aurais pas du m’avoir, j’ai plus d’humour d’habitude…
– Oui, j’ai vu cet été…
– ……………………gentil.
– Attends, je suis super gentil, tu ne me connais pas mais tu serais surprise !
– T’es surtout …………… avocat !
– Arrête de dire ça, je ne plaide pas là , je n’ai jamais été aussi sincère…
– ………………………………………………….
– En tout cas toi tu es méchante, ce qui est normal puisqu’apparemment et le peu que je sais de toi ne laisse aucun doute tu es une fille…
– Pas du tout……………………………… on ne sait jamais !
– Ben si tu es un mec, mais je n’y crois pas, je me fais homosexuel, rien de grave.
– ………………………….méchante, toi tu es méchant !
– Moi ? Tu oses me dire ça ? Attend…” ( c’est mon tour de plaider je me lève et commence; elle doit partir à  un moment, je ne la reverrai pas ce jour là  ).

15 Commentaires

  1. Anaïs
    Ça alors ! C'est un délice, ça m'a tenu en haleine entre deux tableaux Excel et je n'avais vraiment pas vu venir la chute ! Et c'est écrit de façon si réaliste que j'en suis encore à me demander si cette aventure vous est réellement arrivée ou pas...

    Oui je sais, je déterre, mais c'est le Monde qui m'a fait connaître ce blog la semaine dernière, alors je profite honteusement des heures de boulot pour rattraper doucement mon retard.
    Et là je ne pouvais pas juste passer en silence ;)
  2. Bonsoir Maître,

    Un peu de retard dans mon commentaire, mais je ne découvre vos pages que depuis quelques jours!
    Je passe ici dès que possible, pour me déconnecter un peu en parcourant un ou deux billets, toujours savoureux...
    Cette histoire est... comment dire sans sombrer dans le maniérisme?... bon, j'en ai encore des frissons, voilà !...
    Si d'aventure, en rangeant l'invraisemblable bordel le fruit de votre labeur sous lequel doit être dissimulé votre bureau, vous dénichiez d'autres petits trésors de ce genre... pensez à  nous!!!...
  3. "Je n'aime pas écrire, j'aime avoir écrit " (Louis Scutenaire) !
    Merci, en tout cas, mais vous avez raison : ça pourrait être bien mieux écrit, mais je ne suis absolument jamais satisfait, en fait, et donc règle imposée sur ce blog : une relecture et envoi, terminé..!
  4. Mô tus et bouche cousue
    J'ai passé un très bon moment ce matin à  la découverte de votre site.
    Bravo pour la nouvelle : l'intrigue est très bonne mais si j'étais votre éditeur, je vous la referais travailler. Mais attention, « L'écriture est une aventure. Au début c'est un jeu, puis c'est une amante, ensuite c'est un maître et ça devient un tyran. » Winston CHURCHILL
  5. Pingback : World Wild Web | Comme une image

  6. Ouf, voilà , vendredi 29 août, tandis que la journée s'écoulait vraiment trop lentement (j'ai une envie de bosser au plus bas en ce moment, une catastrophe), je suis retourné dans le 10e onglet de mon navigateur qui en compte 25 à  l'heure où je vous parle et j'ai repris ma lecture. J'ai eu du mal à  rentrer dans le texte mais une fois le rythme pris, je suis allé jusqu'au bout, emporté par le récit. Joli coup, ton histoire d'Hômme...
  7. Merci, Jacques-Marie : vous revenez ici quand vous le souhaitez ! C'est très gentil... Et... Oui, ça existe ! La question étant de savoir si je les ai vraiment rencontrées...
    Changer de métier ne me paraît pas indispensable, mais d'étage, ça, tant que les voitures se contenteront de rouler...

  8. Jacques-Marie
    Ah, ben oui, hein. Impossible de s'arreter en cours de lecture.
    Je ne sais pas critiquer les aspects techniques d'écriture, mais ce récit est passionnant. Tout y est : l'humour, la tendresse, l'action, l'ironie, l'intimité. Je veux aussi une Nathalie et une Annie. Ca existe des femmes pareilles ?
    Dites-moi ce qu'il faut faire. Je change de profession, j'apprends le droit et deviens avocat, quitte mon trente-et-unième étage pour un premier ; un rez-de-chaussée en angle s'il le faut.

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