Puissants ET misérables…

Je suis récemment tombé sur un article de Monsieur Bilger qui exprimait de la compassion pour l’un de ses collègues magistrat, qui apparemment, à  la suite de différents ennuis personnels, aurait progressivement sombré, y compris dans la délinquance, ce dont on le sait il reste présumé innocent.

J’ignorais tout de cette histoire, triste, mais il se trouve que j’ai très bien connu l’impétrant, pour l’avoir moult fois “pratiqué” à  Lille, où il était, dans une apparemment autre vie, juge d’instruction, et ce pas seulement dans l’affaire Festina1 mais bien avant, et dans tout un tas de dossiers “standards” -c’était il y a longtemps, il y avait beaucoup de dossiers à  l’instruction…

Qu’on ne se méprenne pas, hors de question pour moi de me réjouir de la détresse d’un homme, quelles que soient ses fautes, supposées, actuelles ou passées…

Simplement, c’était à  l’époque quelqu’un de très dur au plan de la détention provisoire2, et son taux d’incarcérations devait être l’un des plus hauts du Palais…

Je me souviens, notamment, de samedis entiers de permanence, où l’on pouvait assister successivement huit personnes dans cinq ou six affaires distinctes dans son bureau, plaider à  chaque fois, ça se faisait là  à  l’époque et dans la foulée de l’interrogatoire de première comparution, que le placement en détention provisoire ne s’imposait pas… Et, huit fois de suite, ne pas même avoir le temps d’entendre son propre dernier mot retomber, qu’il prononçait sa phrase rituelle, sans même un soupir3 : “Monsieur, par décision de ce jour, je vous place en détention…”

Quelle que soit la sympathie qu’il pouvait inspirer par ailleurs (son bureau était un hallucinant foutoir de livres et dossiers et feuilles empilées de façon ahurissante, et le sourire vous en venait parfois d’autant plus qu’il est de très petite taille, et disparaissait souvent à  la fois derrières ces piles, et dans une veste de costume trop grande, laissant à  peine paraître ses mains… Quelques uns d’entre nous ont pas mal ri, de ce fait, en le voyant au hasard des permanences hériter de l’affaire Festina, et donc se trouver en charge de mettre tous ces types athlétiques en examen…), comme son épouse d’ailleurs, qui avait d’abord été sa greffière, on peut dire que certaines haines avocatesques du juge d’instruction ont été générées par ce genre d’attitude face à  la détention provisoire -et aux demandes d’actes, aussi, qui étaient énormément refusées… Tout ceci vous rappelant sans doute un juge célèbre, tristement lui aussi, d’une affaire célèbre…

Et donc, ce que m’inspirait cette information, et celle du fait notamment que cet homme ait été apparemment placé quelques mois en détention provisoire, c’est, en substance, que décidément, la roue tourne4, et que l’on n’a pas forcément tort de penser qu’une justice immanente, souvent, fait sa part de travail…

Outre, encore une fois, tout ce qu’il doit nécessairement y avoir de terrible à  se trouver soi-même incarcéré après avoir, si longtemps, représenté l’ordre, et avoir soi-même décidé de centaines d’incarcérations, cette difficile histoire me conforte dans l’idée qu’à  maltraiter l’humain, fût-ce légalement, on prend le risque, “quelque part”, comme disent les crétins, face à  une espèce de retour de bâton immanent5 que j’ai souvent constaté, de se retrouver soi même en butte à  ce qu’on a pu précédemment aider à  générer…

Ça n’est certes pas une raison pour laisser les méchants s’en tirer; mais je pense qu’à  s’inscrire dans la méchanceté, d’une façon ou d’une autre, et cette façon de très peu réfléchir à  l’incarcération et de l’ordonner vraiment très souvent en était une forme, on s’expose à  y vivre, avec le risque que ça comporte…

Et au-delà , car ceci n’est qu’une réflexion archi-modeste du matin, ces appréciations n’engageant que moi évidemment, l’évocation de ce retournement de situation me faisait penser à  d’autres scènes de vie, plus générales, et que vous connaissez sans nul doute, tout en les gérant chacun à  votre façon : se trouver en présence, pardon mais il n’y a pas d’autre terme, en présence d’un con6 .

Pas d’un argument stupide, pas d’une discussion enflammée, même pas d’un juge sévère et incapable d’écoute, non : LE con, le type avec lequel en une seconde vous savez que vous n’aurez jamais rien à  voir, et qui à  cet instant précis vous marche sur les pieds en croyant que c’est normal, voire que c’est bien fait pour vous : un voisin que vous détestez et qui s’incruste chez vous tous les soirs  ou au moindre prétexte, ou tente, à  tout le moins, de le faire, sans se soucier un instant de savoir si ça vous plaît ou pas, un client qui vous a saoulé pendant deux ans, pour lequel vous avez travaillé comme un chien, en général en obtenant un résultat inespéré, et qui refuse soudain de vous payer, son affaire finie, qu’il ne pouvait évidemment que gagner; un confrère que vous trouvez totalement idiot, et qui, à  chaque fois qu’il vous voit au Palais, vient vous taper dans le dos quels que soient les personnes avec qui vous discutez, et fait comme si vous étiez son intime7

Un exemple précis, nous en avons chacun cent : j’étais à  la maternité, Mômette venait de naître, c’était ma première sortie de la chambre, j’étais heureux, voire béat; après la clope de rigueur et les appels téléphoniques rieurs à  la famille, de rigueur également, je passe au distributeur de boissons et de gâteaux pour mon Adorée Affamée, et je tombe là  sur un père que la fille de quatre ans tanne pour avoir des M&M’s… Je souris derrière lui, je me dis, moi qui suis papa d’une petite fille depuis quelques minutes, un truc amusé du genre “eh ben ça va être gai”, et là  cet homme hurle “pouffiasse” et met à  la volée à  sa gamine une baffe monumentale qui arrache à  moitié la tête de la petite, qui tombe en hurlant. Je n’ai pas réfléchis, je dis “Hé  oh ça va pas ou quoi ?”8, stupéfait à  vrai dire bien plus qu’en colère, par la force du coup; et là  le type me plaque immédiatement au distributeur en me traitant, en hurlant, de pd : “Qu’est-ce qu’y a pd, ça va pas pd, c’est ma fille pd, tu te mêles de quoi pd ?”

Bref, je vous passe les détails de la réjouissante conversation qui s’ensuit, pendant que des membres du personnel de la clinique accourent pour nous séparer, en vous indiquant seulement que j’essaye de le raisonner9 et que lui m’a crocheté les épaules de t-shirt et m’insulte tant qu’il peut pour toute réponse, ainsi au passage que ma mère, ma femme, ma descendance et l’ensemble de mes proches, sur plusieurs générations, l’homme a du souffle…

Tout ça pour vous dire que voilà , j’étais en présence de mon con à  moi tout seul du jour, et que, blague dans le coin, ça me désarçonne en général totalement : je ne comprends pas, et je ne sais plus quoi dire ou faire, je suis juste heurté par la méchanceté pure que ça représente, et elle interdit que mon comportement soit adapté10 .

On nous a séparé, je suis retourné, même pas abimé, à  mon bonheur, et lui doit encore raconter au coin du feu barbecue à  ses potes comment il s’est fait un pd à  la maternité, histoire de fêter sans doute l’arrivée du petit frère de sa pouffiasse de fille…

Quoi que…

Quoi qu’il raconte peut-être aussi, s’il a un fond honnête, comment il a eu besoin quelques semaines plus tard d’un avocat pour un autre de ses fils, lequel, sans doute élevé sur les mêmes bases saines et constructives que sa sœur la pouffiasse de quatre ans, possédait déjà  à  seize ans un casier de caïd marseillais, comment il a donc, sur les recommandations d’un ami, pris rendez-vous chez un très bon avocat de Lille11, et comment il a été reçu par ledit avocat en compagnie de son Al Caponne de mouflet, en ayant la surprise de se retrouver face au pd de la clinique…

Qui lui a refusé ses services, poliment mais très fermement, après que cet homme se soit pourtant répandu, le terme est faible, en excuses en tous genres, pour essayer de se faire pardonner, sous les yeux ébahis de son aîné qui n’avait pas dû en entendre souvent, des excuses de son papounet adoré…

Voilà , la roue tourne, la méchanceté vous revient en pleine gueule la plupart du temps, car le monde est petit, et parce que que je crois vraiment qu’elle appelle la méchanceté, comme la sottise la sottise.

Je pense même, insondable naïveté et enfoncement de porte ouverte, je le sais bien, mais comment faire du pénal autrement, je pense même très sincèrement qu’il n’y a pas de méchants heureux, voire, ce n’est plus de la naïveté mais de l’infantilisme, mais tant pis, puisque c’est je crois le corollaire d’une forme de foi en l’Homme, je pense qu’il n’y a pas de méchants impunis.

C’est pour cette raison aussi, toutes proportions évidemment gardées, et parce que quelles qu’aient été ses duretés professionnelles, je l’aimais bien, que je souhaite bonne chance à  mon ancien juge d’instruction, sincèrement.

  1. laquelle m’a permis, après la mise en examen nocturne par ses soins de quelques coureurs cyclistes ce jour là , interpellés tout debout dans leurs shorts de course, de dîner avec eux, et de constater que mes cuisses sont ridiculement maigres… []
  2. C’était décidément une autre époque, le juge d’instruction décidait lui même d’emprisonner ou pas. []
  3. Au sens musical du terme, certainement pas au sens poétique… []
  4. Je ne parle pas de Festina, encore que… []
  5. et je ne parle évidemment pas de religion ici []
  6. Il n’y a tellement pas d’autres termes qu’on est toujours soi-même, à  un moment ou un autre, le “con” de quelqu’un, et qu’on l’est réellement; quand on admet ça une fois pour toute, on a définitivement l’orgueil mieux placé selon moi ! []
  7. Ça m’est arrivé, il a fallu que je le prenne à  part en lui expliquant très clairement, et ça n’a pas marché; il a finalement fallu une seconde prise à  partie, nettement plus radicale, et lui interdire, Dieu me pardonne, de me parler, n’importe où et n’importe quand, ils nous font faire des trucs, franchement, j’étais plus mal à  l’aise que lui… []
  8. Car j’ai le sens de la répartie ! []
  9. Je lui aurais bien cassé la tête à  ce gros con, mais, tout à  ma joie du jour, j’avais réagi spontanément, sans trop le regarder, et il était grand et surtout très gros, mais gros genre costaud, genre une fois la spontanéité passée, on essaye de raisonner… []
  10. La preuve : je dois à  la vérité de dire que j’ai eu à  un moment cette réplique sublime : “D’abord pd ça se saurait, je viens d’avoir une fille ! ” … Quand je vous dis qu’ils nous forcent l’entendement… []
  11. Laissez, laissez, ça ne vous coûte rien et ça me fait sourire []

166 Commentaires

  1. romydiams
    Je voulais juste dire le monde est un tout. Qu'en serat il demain...
    Le mal est dans l'homme, ou le devient, en vieillissant à  cause de l'homme.
    Mais que savons nous vraiment de l AME de chacun.
    Qui était ce juge, à  qui il a été confié la destinée, d'homme mis à  l'arret.
    Je ne sais rien de son histoire, donc je ne peux le juger. Mais ne peux m empécher de m intérroger.
    Que sais je de plus ,de cette homme qui giffle sa fille...
    Qu il ne sait pas : ce controler (pire) , que le corp humain est fragile , psychologiquement l'impact d'un tel geste.
    Et pour vous jeune pére vous gacher une si belle journée ,
    La vie n'est pas la méme pour tous le monde, elle dépendra de l'éducation reçu, du milieu dans lequel on évolu et surtout des parents que l on aura eux.
    Elle dépendra des chemins que l on aura suivi , des gens que l on aura croisés, et de la force et du courage qu'on nous aura donnés.
    De l'intélligence ,
    Et de l'amour, car elle est beaucoup.
    L'amour c savoir dire non aussi, à  nos petits monstres.
    Il en faut beaucoup d'effort dans cette société .
    Et pour parler de Dieu, je pense qu'il éxiste en chacun de nous , qu'il est moi et en moi car mes actes mauvais ou bon ne dépendent que de moi.
    En conclusion je trés attristé face au constat , de l évolution de notre planéte,
    En commençant par la france, et l europe.
    Il y a toujours ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ne l on pas.
    Nous ne sommes pas tous égaux, et comment le pourrait-on ?
    Dommage que dieu n'éxiste pas...
  2. bonjour Maître bonjour tous

    je lis vos écrits toujours avec autant de plaisir
    je ne cesserais de vous dire quel talent pour raconter de manière trés agréable remplie d'humour des évènements simples et pas toujours trés réjouissants comme l'affaire de ce père et de cette petite fille...

    si nous avons tous notre con nous aussi on peut être et nous le sommes surement le con de quelqu'un ..ah que la vie est compliquée

    au fait j'ai regardé votre classement wikio bravo!
  3. exstagiaire2
    J'imagine la tête de cet abruti (désolée, mais il n'y a pas d'autre mot, à  part peut être celui que vous lui attribuez justement)...
    Si seulement cette mésaventure pouvait lui avoir fait changer d'attitude... Peut être le pessimisme du au fait de ne pas être en vacances :lol: mais je n'en crois rien...
    PS: on doit faire des maths pour commenter maintenant??!!
  4. De toute manière, je lui aurais soufflé cette phrase terrible qui sied à  tout bon orateur charismatique "ben ce si qui dit qui y est et toc..." voila

    Il est certain que le boomerang de la vie est un objet qui ne cesse de rendre les choses ou les actes que nous réalisons au court de notre destiné. Mais là  ! Je n'ose imaginer ce pauvre petit juge dans son costume trop grand, se retrouver seul dans sa petite cellule et je me dis de manière tellement déconcertante.... qu'il ne prendra même pas conscience de ce qu'il lui arrive et de ce qu’il a fait subir. Pauvre de lui en fait je le plains.

    Par contre, la ou je suis très étonné c'est de ton intervention quand ce gougnafié a giflé sa "poufiasse" de fille... c'est vrai quoi ! C'est peut-être vrai que c'est une "poufiasse", et en plus qu'est ce qu'elle faisait la à  quémander de manière insistante son fichu paquet de machins au chocolat au coeur d'une excellent noisette ?

    pppfff de toute manière elle finira à  13 ans enceinte jusqu'au cou en train de fumer sa clope avec son mp3 dans les oreilles fagotée d'une mini-jupe et d'un tee-chirt trop moulant. :x

    (bon je tiens à  préciser que c'est de l'humour au 2e degré... alors pour les lynchages ou les contrats sur ma tête que certains souhaiteraient me mettre, je vous demanderais un peu de compassion pour ce vieil homme sénile que je suis)

    En fait ! Tu as eu tout à  fait raison d'intervenir, mais bon si ce bouboursse à  3 sesterces t'avait cogné, cela aurait été quand même un peu difficile à  expliquer les gnons aux yeux à  Mlle Momette quand ; avec ces grands yeux d'un bleu rappelant les chauds océans du pacifique ; t'aurait regardé amoureusement. :D

    Mais la encore, le destin a été juste, ce destin qui joue au hasard des évènements et qui parfois gagne des situations quelque peu rocambolesques. J'aurais bien aimé être une petite souris pour voir cela. (Enfin une petite souris avec mes 90 kg au plancher, je pencherais plutôt pour un gros rat... :P )

    Enfin je te rassure, pour avoir eu le plaisir de te rencontrer, crois moi, tu es loin d'avoir l'aire d'un "pd" :mrgreen:
    1. Tiens ? Tu es toujours dingue ?! :D

      Oui, pour le juge, là , j'y repense beaucoup -au dernier état, il était procureur, et a du requérir pas mal d'envois en détention : je me demande s'ils l'ont incarcéré localement ou ont pris la peine de l'éloigner, histoire qu'il ne croise pas constamment "ses" anciens "clients"...

      J'y pense aussi parce que chez les avocats, rien de plus simple que de sombrer : le stress, on s'oublie, un dossier, puis deux, un verre, puis deux...

      Bon, là  c'est les vacances, un dossier puis zéro, un verre puis six, mais enfin... Il faut, constamment, garder cette leçon en tête.

      A propos de vacances, moi qui adore les polars, j'ai notamment tous les Connely : je vous recommande chaudement le dernier en date, "Le verdict du plomb", c'est génial, ça en apprend au passage pas mal sur le boulot d'avocat qu'on va bientôt devoir faire en France où ce sera impossible aux States, et c'est du bien prenant jusqu'au bout !

      ça remplace avantageusement, pour l'instant, Histoire Noire... :arrow:
    1. tinotino
      J'ai toujours pensé qu'un monde où l'on séparait méchants et gentils en deux classes bien distincts serait un monde bien lisse, figé et bien trop simpliste de part la complexité de la nature humaine. Il y a des méchants gentils et des gentils méchants, à  des degrés divers. Tout un débat philosophique en perspective.

      Por en revenir au sujt du billet, on ne dira jamais assez que tout peut basculer très vite dans une vie et que nul nest infaillible, l'homme n'étant pas, par essence, parfait.
    1. Chantal ,vous êtes ici dans la grande salle . l’autre film valable pour votre commentaire, est dans la petite salle à  côté. Il a déjà  commencé .C’est pas grave ! Donnez moi votre ticket ,non pas de pourboire c’est interdit , merci quand même et appuyez ici , non doucement pas trop fort ! Dîtes leur que c’est moi qui vous envoie.
      1. CIP12
        Votre lien ne fonctionne pas Salah.

        Ceci dit merci car il m'a permis de voir enfin la belle pasge d'erreur dont le Maitre nous avait parlé il y a quelques temps maintenant et dont il était si fière, il avait bien raison!
          1. jessai
            - Commentaire n° 23.2.1.1.1
            il faut laisser le nofollow, sinon les liens sont référencés en double ou plus par goggle qui considère que vous faites ça pour être mieux référencé et en conséquence vous référence moins bien.
            Oh la il devait y avoir plus simple pour dire ça.
            Le nofollow n'est pas pris en compte par les moteurs de recherche, il permet qu'un lien qui provient d'un site soit unique.
            Ce systéme a été mis en place pour que des petits malins n'écrivent pas de pages bidons juste avec des liens vers leur site pour être mieux référencés.

            Eh oui même sur le net qui est un espace ouvert d'échange, il y a la course pour être le plus.....
            Bien souvent même ceux qui courent après ce plus, ne savent même pas plus quoi d'ailleurs.

            Le dernier exemple d'un référencement qui n'en ai pas un :
            faites une recherche sous google avec : le trou du cul du web

            le site qui est sensé correspondre le plus aà  votre recherche est étonnant.
        1. salah
          Merci CIP12 ! J'avais testé le lien après l'affichage du commentaire et je me suis rendu compte qu'il ne marchait pas .Contrairement qu'avec le texte ,en ce qui concerne le lien, toucher c'est jouer ! On peut plus revenir en arrière.Je pense que techniquement c'est normal.J'avais vu que le tien fonctionnait à  merveille.
  5. frankie
    Bel échantillon de retours de Karma.

    Toutes ces histoires de cons, ça me rappelle la fois où cette petite nana en voiture n'a pas respecté ma priorité à  droite et m'a forcé le passage. J'ai évidemment klaxonné comme un malade, parce que je n'aime pas qu'on piétine mon droit fondamental de rouler en voiture sans m'arrêter. Elle a fait une drôle de tête et je l'ai vue qui commençait à  raler en me regardant bizarrement. J'ai klaxonner encore un peu pour marquer mon irritation, et je l'ai laissée passer, non sans m'emporter verbalement, car je n'aime pas l'injustice. C'est quelques instants plus tard que je me suis aperçu que j'avais confondu ma droite et ma gauche. Sic. Madame, si tu te reconnais, sache que je m'excuse et que je m'en suis voulu.
    1. :D

      Ah, la voiture, source inépuisable, presqu'au même titre que le foot -sauf que des voitures, tout le monde en a, ou presque...

      Bon, faute avoué à  moitié pardonné -en même temps c'est dommage, jusque là  il n'y avait aucune preuve, c'est comme parfois en justice : le plus outrancier peut gagner... :D

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