La défense PIP

Le Figaro a révélé, le 17 mars dernier, qu’une enquête préliminaire était actuellement diligentée par le Parquet de Bobigny à la suite d’une plainte des chefs de harcèlement moral et sexuel déposée par Mme Desmaret, ancienne directrice du CCAS du Raincy, et visant le maire de cette commune, M. Eric Raoult.

Dans cet article, le quotidien indiquait que la plaignante avait reçu et conservé près de 15000 SMS que lui avait adressé l’élu, entre octobre 2011 et juin 2012, et en avait fait intégrer plusieurs centaines à un constat d’huissier (consulté par l’auteur de l’article).

Si certains de ces SMS semblent faire état d’un attachement et d’une admiration sincères (“je veux vivre pour vous, vous êtes trop belle et intelligente” ; “vous m’autorisez à vous tutoyer ? Peut-être un jour, je serai l’homme le plus heureux du monde”), d’autres apparaissent nettement plus “ciblés” et égrillards (“Tes seins sont notés triple A” ; “Vous êtes très désirable et vous le savez”). Le Nouvel Observateur, ayant également eu accès au fameux constat, a pour sa part relevé que M. Raoult pouvait surnommer l’intéressée “petite princesse”, “déesse” ou “diablesse”, et constitué un autre florilège des textos incriminés (“je suis dingue de vous et en plus vous me faites devenir fou” ; “je me traîne à vos pieds pour implorer…” ; “vous êtes de plus en plus ravissante avec votre petit pull noir” ; “J’ai des é…… matinales même quand vous n’êtes pas là !”1 ; “C vous espèce de S….” ; “Pourquoi, vous me répondez pas ? Je vous gonfle ?”).

Mme Desmarest a par ailleurs affirmé que le maire lui avait fait déposer au retour de ses voyages d’affaires des cadeaux qu’elle n’avait pas ouverts, tout en en conservant apparemment certains, et lui avait fait miroiter une promotion. La jeune femme aurait ignoré les messages reçus jusqu’à trente fois par jour (dès 6 heures le matin, et jusqu’à minuit) ou y aurait répondu en détournant la conversation, ce qui est d’ores et déjà contesté par M. Raoult qui affirme avoir reçu de sa part des photos et messages suggestifs. En mars 2012, à l’occasion d’un séjour professionnel commun au Maroc, elle aurait en revanche été amenée à refuser plus clairement les avances directes de l’édile. Elle aurait alors été titularisée au vu de son ancienneté mais évincée de son poste au CCAS, puis suspendue de ses fonctions en juillet 2012.

Mme Desmarest a déposé plainte le 16 juillet 2012 à l’encontre de M. Raoult des chefs de harcèlement moral et sexuel.  Elle précise en avoir avisé M. Raoult par SMS. Une semaine plus tard, la première adjointe au maire a à son tour déposé une plainte visant Mme Desmarest pour vol et détournement de quelques centaines d’euros dans la caisse du CCAS, plainte qui sera ultérieurement classée sans suite par le Parquet balbynien. Mme Desmarest sera enfin mise à pied pour deux ans par arrêté du maire pris en décembre 2013.

Dès la révélation de cette affaire dans la presse, et au vu probablement de la période électoralement sensible, la riposte médiatique de M. Raoult ne s’est pas fait attendre.

Il a ainsi déclaré au Nouvel Obs qu’il s’agissait “d’une employée municipale qui a donné lieu à un dépôt de plainte pour avoir volé 860 euros dans la caisse2 . Il n’y a pas eu de relation amoureuse ou sexuelle avec cette personne. Mme Desmarest est en outre une ancienne candidate de télé-réalité qui a aussi effectué des prestations de gogo danseuse en petite tenue. La première fois que je l’ai vue, elle m’a soufflé dans le cou. C’est une aguicheuse qui m’a tendu un piège, à la veille des élections municipales, dans le but de me nuire et m’affaiblir politiquement.”

M. Raoult a de même indiqué au Figaro avoir eu avec la plaignante “un litige salarial avec elle, mais pas un litige sexuel”, et n’avoir entretenu avec l’intéressée “aucune relation particulière ou ambiguë”. Il a invoqué l’existence d’une manipulation médiatique liée à un complot en vue de “faire sortir” cette affaire durant ses derniers jours de campagne à sa réélection.

Auprès du Parisien, M. Raoult, ne reculant devant aucun assaut d’élégance, a expliqué qu’entre la date de son engagement et celle de sa rencontre avec le maire du Raincy, Mme Desmarest avait fait refaire sa poitrine et que sa physionomie avait ainsi changé, jurant avoir eu “un vrai coup de coeur pour cette fille” mais que “rien ne s’était passé”, et que l’affaire correspondait à un “moment de faiblesse” survenu à la suite de son premier accident vasculaire cérébral. Il a précisé que certains messages avaient été écrits sur le ton de l’humour.

Sacré moment de faiblesse que celui qui s’étend sur dix mois, non ?

L’élu a enfin été amené à donner, le vendredi 21 mars, une conférence de presse dont le contenu a été repris par le Nouvel Obs. Il a dans ce cadre assuré ne pas avoir “harcelé ou courtisé” Mme Desmarest, tout en reconnaissant “qu’il y avait une sorte de séduction”3 . Il a expliqué qu’à l’époque où les échanges de SMS avaient commencé, il se trouvait hospitalisé après avoir subi un accident vasculaire cérébral et a présenté à la presse des photographies de l’ancienne directrice du CCAS “dénudée”, certaines ayant selon ses dires été reçues sur son téléphone portable, d’autres découvertes dans l’ordinateur qu’elle utilisait dans le cadre de son emploi.

“J’étais souffrant, séparé de ma femme et elle montrait qu’elle voulait que j’aille mieux” a ainsi déclaré M. Raoult. “Elle a une plastique agréable, cela a sans doute fait remonter ma libido”. Tant il est vrai que les attentions d’un laideron ne font rien remonter du tout en la matière, bien entendu.

L’avocate de Mme Desmarest a estimé que ces propos diffamaient sa cliente et que M. Raoult avait, lors de cette conférence de presse, fait usage d’arguments falsifiés et frauduleux. Elle a affirmé que les photographies exhibées par M. Raoult constituaient “un montage” effectué dans le but de décrédibiliser la plaignante, et rappelé que la plainte pour vol déposée par la mairie du Raincy avait été classée sans suite. Elle a en outre contesté que l’activité de gogo danseuse de sa cliente ait été régulière, affirmant qu’elle ne s’y était adonnée qu’en une seule occasion, de façon privée et non rémunérée.

Se confiant à l’Express, M. Raoult a indiqué n’avoir pas compté le nombre de messages adressés à son ancienne collaboratrice, précisant que la plupart avaient eu trait à son activité professionnelle, et que “deux, trois fois… enfin un peu plus”, il avait pu lui dire qu’elle était jolie, sans qu’on puisse faire l’économie de “voir le contexte” dans lequel ces messages lui avaient été adressés. Alors brouillé avec son épouse, il aurait entretenu avec Mme Desmaret, seule personne à se montrer attentionnée envers lui, une relation “peut-être fantasmagorique, aucunement sexuelle”. “Elle partait tard le soir du travail. Je croyais qu’elle bossait ses dossiers ou qu’elle recevait son copain au bureau. Mais en fait, elle partait danser” a poursuivi M. Raoult, avant de surenchérir dans une veine classieuse : “Elle n’hésitait pas à montrer son corps. Moi, je suis suspecté d’harceler. Mais on ne soupçonne pas une fille d’aguicher”, ajoutant enfin “On n’a pas le droit d’harceler une fille pareille.” Bref, Mme Desmaret n’était pas, aux yeux de M. Raoult, une “blanche colombe”.

Une audience au tribunal administratif de Montreuil est prévue le 2 avril 2014. Le litige qui oppose Mme Desmarest à son ancien employeur y sera évoqué.

Sur le plan pénal, l’enquête se poursuit. Il n’est évidemment pas question ici de se prononcer sur le contenu du dossier (auquel je n’ai bien sûr pas eu accès) ni sur les suites qui y seront apportées par le Procureur de Bobigny, mais de poursuivre la discussion d’après les éléments non contestés par M. Raoult et le constat d’huissier que les journalistes ont eu en main (et dont certaines images apparaissent fugacement dans la vidéo réalisée par BFM TV, vers laquelle renvoie l’un des liens ci-dessus).

Rappelons brièvement en quoi consistent les infractions évoquées par Mme Desmarest.

Le harcèlement moral correspond à des agissements répétés envers autrui ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. Ce délit est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.Pourrait en l’occurrence caractériser l’infraction de harcèlement moral l’envoi à Mme Desmarest de plusieurs dizaines de SMS par jour, particulièrement ceux à connotation explicitement sexuelle, voire injurieuse ou, au contraire, portant la marque d’un agacement prononcé du maire à son encontre (“Après ce séjour, il sera difficile de collaborer dans un climat de réelle confiance […] Je ne peux plus travailler avec vous !”, relevé par le Figaro), à l’exclusion de ceux qui ont pu effectivement n’avoir trait qu’à sa seule activité professionnelle. On peut en effet concevoir que la réception répétée de tels messages soit de nature à porter atteinte à la dignité de l’intéressée ou à compromettre son avenir professionnel au sein de l’administration où elle travaillait.

Le harcèlement sexuel est le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante. Est assimilé au harcèlement sexuel le fait, même non répété, d’user de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l’auteur des faits ou au profit d’un tiers.

Là encore, les envois répétés de messages à caractère sexuel ou insultant à la plaignante pourraient être considérés comme constitutifs de l’infraction en cause.

Et concernant deux délits souvent très difficiles à caractériser en raison de l’absence d’autres éléments que les déclarations du plaignant et du mis en cause, inutile de dire que la production des milliers de SMS que Mme Desmarest dit avoir reçus, si leur authenticité est établie, pèsera lourd dans la balance.

Mais me direz-vous, puisque le contenu du dossier m’est inconnu, pourquoi me livrer à cette présentation plus ou moins digeste des déclarations de Mme Desmarest et de M. Raoult, plutôt que de laisser la police et le Parquet faire leur travail et commenter tranquillement la décision à venir, en temps voulu ?4

Tout simplement parce que je trouve la ligne de communication (je n’ose pas parler de “ligne de défense”) choisie par M. Raoult particulièrement répugnante.

Crier à la manipulation politique des médias à la veille des élections, pourquoi pas, je veux bien l’entendre. L’affaire date de 2012 et fait les gros titres de la presse six jours avant le premier tour, soit. On pourrait objecter qu’après tout, une audience sur le litige opposant l’ancienne directrice du CCAS à son ancien employeur sera tenue au tribunal administratif dans moins de dix jours, mais pourquoi pas, admettons que d’aucuns5 puissent avoir intérêt à mettre ce dossier en lumière dans un but électoral, la politique étant malheureusement devenue ce qu’elle est.

Mais ne pouvait-on éviter de vomir de façon aussi répétée et outrancière sur cette plaignante ?

Etait-on réellement obligé de mentionner sa participation à “L’amour est aveugle” (qui constitue certes une preuve de mauvais goût évident, mais n’a semble-t-il pas été évoquée lors de sa suspension de ses fonctions et n’avait manifestement posé problème à personne à l’époque de la diffusion de l’émission, en novembre 2011, alors qu’elle se trouvait en poste), une plainte à son encontre en “oubliant” de mentionner son classement sans suite, des activités de gogo danseuse contestées par Mme Desmarest, et surtout l’opération de chirurgie plastique qu’elle avait subie ?

Opération sur laquelle M. Raoult s’étend complaisamment et qui semble en (grande) partie justifier à ses yeux le comportement à connotation fortement sexuelle qu’il a pu avoir envers son ancienne collaboratrice. Au XXIe siècle, un élu de notoriété nationale peut donc ressortir tranquillement et publiquement la vieille rengaine : “Tu as un corps de salope, ne t’étonne pas d’être traitée comme une salope”, (mauvais) système de défense de nombreux auteurs d’agressions sexuelles ou viols qui provoque chaque jour le désespoir de leurs avocats – si, si, j’en connais.

Rendez-vous compte qu’elle osait “aimer le montrer”, son corps aux seins tout neufs “notés triple A” ! Pouvait-elle s’attendre à être traitée avec respect, en omettant de couvrir soigneusement de vêtement bien occultants et épais ce sein que l’on ne savait voir sans subir des “remontées” de libido ?

Eh bien figurez-vous qu’en ma qualité de fille dotée de seins6 qui ne dédaigne pas à l’occasion de porter des décolletés7 , j’ai toujours considéré pouvoir porter ce que je voulais, dans mon milieu professionnel (dont on peut rappeler qu’il est fort sérieux) ou ailleurs, sans que cela doive nécessairement me soumettre aux avances grossières ou aux injures de décérébrés dont je pourrais croiser le chemin. Quand bien même l’attitude de Mme Desmarest aurait été “aguicheuse”, cela ne donnait à personne un blanc-seing pour la traiter à sa convenance. Je refuse d’admettre qu’une personnalité politique de premier plan8 puisse tranquillement populariser la théorie du violeur “qui l’a pas fait exprès parce qu’il croyait vraiment qu’elle n’attendait que ça, fringuée comme elle l’était.” Et j’espère au passage que débordements verbaux mis à part, M. Raoult a effectivement présenté d’authentiques photos de la plaignante lors de sa conférence de presse et non les montages évoqués par l’avocate de cette dernière. Juste pour pouvoir me dire qu’on n’en est quand même pas encore arrivé si bas, même en politique.

Rien, pas même l’imminence de l’échéance électorale, n’obligeait M. Raoult à couvrir de déjections verbales celle qu’il trouvait auparavant si “désirable” et “intelligente”. On eût pu dire, oh ! Dieu ! bien des choses en somme, en variant le ton. Par exemple, tenez :

– Descriptif : “Je suis visé par une plainte déposée par une ancienne employée municipale voilà presque deux ans. L’enquête étant toujours en cours, vous comprendrez que je n’évoque pas ce dossier hormis pour affirmer que je suis innocent de ce dont elle m’accuse, ainsi que la suite des événements le démontrera.”

– Juridique : “Les infractions qui me sont reprochées sont très précises et complexes. Je ne doute pas que les magistrats qui seront chargés de cette affaire procéderont à un examen attentif des textes applicables, et aboutiront à ma mise hors de cause.”

– Le Raincy de la peur : “Écoutez, laissez la police faire son travail, dès que j’aurai de plus amples informations, croyez bien que vous en serez les premiers informés.”

– The Raincy of the fear : “Well listen, let the police do the job, be sure I’ll give you answer as soon as possible okay ?”9

– Tendre (ou “le plaider coupable avec circonstances atténuantes”) : “J’ai eu le tort d’avoir un coup de coeur pour une femme qui a rejeté mes avances. J’aurais dû le comprendre, mais mon chagrin m’a probablement fait outrepasser les limites de la décence et du respect. J’en suis désolé.”

– Cavalier : “Ressortir une affaire où les responsabilités ne sont pas à ce jour établies, à la veille d’une élection, est une technique de manipulation de l’opinion bien connue. Je ne m’abaisserai pas à commenter cette histoire et m’étonne que vous n’en fassiez pas de même.”

– Naïf : “Je ne suis nullement informé de la plainte dont vous faites état. Dès que je disposerai d’éléments complémentaires, je ne manquerai pas de vous les communiquer.”

– Dramatique : “quelle triste époque vivons-nous pour qu’à l’approche d’élections majeures, l’opposition s’abaisse à utiliser des procédés aussi vils et abjects afin de s’assurer une victoire injuste en décrédibilisant un élu à la réputation sans tache !”

– Gracieux : “Je remercie mes amis journalistes de leur aimable sollicitude, mais leur inquiétude à mon égard ne durera pas puisque l’enquête établira mon innocence dans cette affaire.”

– Muet : “…” (Indifférence totale et silence radio, ce qui aurait probablement éjecté en deux jours des actus la simple plainte d’une anonyme à l’encontre d’une personnalité politique connue)

Tout au plus peut-on créditer M. Raoult d’avoir eu le bon sens d’éviter la Balkany attitude : “Peut-être avait-elle mis cette robe pour ne pas que j’écoute ce qu’elle avait à dire ?” (avantageusement assortie d’un “je suis l’homme le plus honnête du monde” qui ne mange manifestement pas de pain).

En bref, M. Raoult, dans l’improbable cas où vous me liriez, si vous craignez de vous trouver à terme renvoyé devant une juridiction pénale pour les faits dénoncés par Mme Desmarest, changez de défense, vous allez droit dans le mur. Et si vous n’avez commis aucune infraction, n’en dites pas davantage, ne parlez plus de cette femme comme d’un vulgaire accessoire masturbatoire, et la politique en sortira peut-être (un peu) grandie.

  1. Ce qui en soi constitue plutôt une bonne nouvelle, mais pas nécessairement une information à communiquer à une relation professionnelle – oui, j’anticipe sur le commentaire que Maître Mô était déjà prêt à formuler. []
  2. S’abstenant soigneusement d’évoquer le classement sans suite dont cette plainte avait fait l’objet. []
  3. M. Raoult n’ayant manifestement pas de la séduction la même conception que la baronne Nadine de Rothschild, qui dans son bréviaire “Le bonheur de séduire, l’art de réussir” ne recommande nullement d’entretenir la jeune personne convoitée de la bonne tenue de ses érections matinales, mais quelque part, moi non plus, passons donc. []
  4. Alors que ça fait des siècles qu’on attend la suite d’Histoire Noire et qu’on est gavé de billets déprimants à base d’enfants battus et gnagnagna, je sais. []
  5. En ce inclus les Illuminati, bien évidemment. []
  6. Si, si. []
  7. J’ai des témoins de foi qui pourront confirmer. []
  8. Bon, d’accord, de deuxième plan. []
  9. On ne s’en lasse pas. []

58 Commentaires

  1. Caro
    Nous sommes 4ans après la révélation de l'affaire dans la presse, et pourtant aucun journal / site internet ne publie le résultat du jugement. Savez vous comment cette affaire s'est terminée ?

Fin des commentaires


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