“Zavez une cigarette ?”

Mon homme entre en râlant contre les deux flics parce que ses menottes sont trop serrées, il n’a pas un regard pour ce qui se passe devant lui ni qui s’y trouve, il n’est concerné que par son problème du moment. “Allez Monsieur, calmez-vous ; tournez-vous, on les enlève“, lui dit l’un des policiers de l’escorte, rompu à l’exercice. Désentravé, David s’approche enfin, en titubant, du bord du box et de son micro, ouvert en permanence dans cette salle ; il est à un mètre de moi, nous nous sommes rencontrés la veille et deux fois aujourd’hui, la dernière il…